Déplacement Voiture Distance 40 km Durée 1h30 Météo Frais mais beau
Déjà la veille, Chris se sentais un peu frêle. Sa nuit fut brûlante, non pas d’attraction pour sa femme. Bien que son amour et son admiration de la beauté de sa douce ne font aucun doute. Mais cette nuit fut torride en raison d’une bonne fièvre / crève / grippe / covid… On ne sait pas ce que c’est et peu nous importe, mais il a passé une nuit chaude et moite, signe d’une convalescence venant après une bien triste série de remplissage de mouchoirs.
Que les soucieux se rassurent! La nuit de la belle n’a pas été trop entachée par le tintement resplendissant d’un éternuement qui vint du fond du coeur.
En guise de paix avec sa santé, cette journée sera d’abord placée sous le signe du repos bien mérité, suivi d’une petite chasse aux ursidés et à leur proie favorite, le salmonidé.
Tous les guides le disent, pour voir des ours, c’est à tous les coups vers le lace de Chilkoot, qui est également un haut lieu de pêche! On y trouve également en petites lignes au fond de la page quelques recommandations sur les bons agissements en cas de rencontre avec un ours : – Accueillez-le chaleureusement – Serrez le fort dans vos bras – Faites-lui la bise – Offrez lui une bonne bière – Et finalement, invitez-la à un BBQ de saumon!
Caro n’était pas très convaincue, mais Chris trouve qu’il n’y a pas meilleure façon de briser la glace et adoucir un poilu affamé!
30 petites minutes d’une belle route côtière nous mène jusqu’à l’entrée d’une vallée étroite et verdoyante, où une forêt de panneaux rappellent l’importance d’avoir une bière au frais et une bonbonne de spray au poivre, la bière étant pour l’ours et le spray pour madame qui n’arrête pas de jacasser!
Bien que peu rassurés, nous arrivâmes sur une place fort fréquentées pour d’autres curieux. Voilà un signe plutôt prometteur, nous nous mourrons pas de soif, et en cas d’agression, d’autres badauds auront certainement dans leur véhicule, cordes, sangles et tout le matériel nécessaire à s’assurer une journée délicieuse et calme.
Une fois ces prérequis de sécurité actés, Caro fut rassurée et consenti à me rejoindre sur la place pour observer quelques spécimens d’aigles eux aussi imberbes, hilares de constater tant d’agitements pour le désir de croiser leurs concurrents certes plus imposants, mais qui leur volait leur pitance aquatique et la vedette au passage.
Ragaillardis par cette rencontre fort amicale, et en quête de plus de découvertes, nous nous décidons de nous aventurer dans la forêt. Enfin, Chris surtout car sa délicate n’était pas sûre d’avoir les bons réflexes en cas de rencontre fortuite. Qu’elle se rassure, son preux chevalier veille sur elle, les ours n’ont qu’à bien se tenir!
Est-il par là? ôôôô mon dieu!!!! le suspens est intenable!!!
Nous avançons dans la pénombre, côte-à-côte avec un binôme vraisemblablement allemandes, elles non plus pas très rassurées apparemment. Sans pour autant se concerter, le fait de rester groupés rassure les uns et les autres.
Finalement, plus nous avancions, plus la forêt devenant dense et nous prîmes finalement la décision de retrousser nos pas et redescendre vers la rivière où nous devrions pouvoir observer quelques délicats filets, pas encore fumés ni dégustés.
Soulagés de ne plus craindre à faire de surprenantes rencontres, nous mîmes toute notre attention à pouvoir, comme le font des spécialistes chaque jour, sur une chaise au milieu de l’eau (oui oui c’est un véritable emploi!) compter les saumons qui remonteront le cours d’eau….
Malheureusement, là encore nous faisons choux blanc. Qu’à cela ne tienne, notre attention se porte sur la flore environnante, la beauté des fleurs, la variété des couleurs ravit nos yeux et nos esprits.
En suprême ou à la broche? hummmmm
Ce fut finalement une belle découverte, qui certes, fit hausser le niveau d’adrénaline. Nous nous sommes finalement retirés dans nos doux appartements, où nous avons pu, en toute sécurité, observer une autre forme de faune locale, des poules dans leur enclos.
Ce matin, grand jour. Nous allons en haut lieu! Et pour ne pas la citer, Juneau, capitale de cet énorme paquebot qu’est l’Alaska.
Ville côtière sans accès routier, de son ilot, ses 32’000 habitants (la taille le la ville de Sion!) dirige un territoire 3.2 fois plus grand que le sol gaulois! Décidément, il est certaines populations qui sont plus faciles à vivre que d’autres…..
Nous nous rendons au port, et constatons que l’eau est incroyablement basse. Plus de 2m de différence depuis la veille!
A tel point qu’on peut ramasser les moules fraîches directement en déambulant sur le ponton. D’ailleurs, sont-ce des moules au bouchon?
Tour organisé parmi d’autres, l’excursion soigneusement choisie par Caro nous emmènera à travers mers à la rencontre de cette ville, mais aussi de la faune avoisinante, dans l’espoir que nous puissions enfin faire connaissance avec les cousines de la petite française.
Cahin caha, nous sortons du port et remarquons les premiers aigles. symboles du drapeau américain….
Des aigles chauves, non mais quel honneur, quel symbole de fierté! ça vaut le coq est ses deux pattes sur le monticule de déjections bovines… Je dis ça, je dis rien, mais ils doivent être cousins ceux-là…
Durant la navigation, nous faisons connaissance avec une petite famille des plus adorables et, ôô joie pour Caro, lui est français et elle québecoise. Ils s’appellent Raphaëlle, Fabien et leur petite fille Rose de quelques mois à peine. Expatriés de la France depuis plus de 7 ans pour pratiquer le métier de leur rêve à Whitehorse, ils profitaient de quelques jours de vacances pour découvrir les régions avoisinantes.
C’est avec joie que Caro a pu échanger avec Raphaëlle sur sa façon de vivre la maternité le plus simplement possible, mais aussi comment mettre au monde un enfant dans un milieu isolé pour ne pas dire hostile.
Interrompus par l’équipage, voici venir une délicate attention de l’équipage, un petit en-cas pour bien débuter la journée.
La croisière se continue calmement, peuplée d’histoires de la région et d’anecdotes de pêcheurs et autres chercheurs d’or, nous menant bon train jusqu’à Juneau.
Ne voulant pas nous imposer à leur compagnie pourtant fort sympathique, nous nous séparons et nous retrouverons durant la croisière de retour.
Le pied mis à terre, il est temps de découvrir la culture et les traditions locales. Voilà donc Caro partie en quête d’un restaurant….. Son choix s’est porté sur le « Tracy’s King Crab Shack » qui sert, bien évidemment des grillades et raclettes à toute heure.
Bien que la file d’attente traversait la place centrale de la ville sur presque 30m, nous eûmes vite fait de passer notre commande puis de nous installer à une table.
Les mets étaient succulents, à hauteur de la promesse. Point davantage nous en fallait, nous papille étaient régalées et nos ventres tendus (le sien l’étant chaque jour un peu plus…….)
Venait donc le moment de la promenade digestion Down Town (en bas dans la ville, ou dit plus simplement, en centre-ville,…..)
Plutôt friands de boutiques de souvenirs et de traces historiques de la région, quelle ne fut pas notre déception de constater que cette ville avait sombré dans les méandre du tourisme de masse.
Piège à couillon basé sur fond de chantage affectif
Prix exorbitants, made in china, vendeurs aguicheurs, boutiques de bijoux chaque 8.47m. Tout est fait pour appâter le penaud venu découvrir les traditions locales, en débarquant de son monstrueux paquebot, prêt à dépenser beaucoup pour des breloques.
Qu’à cela ne tienne, cette promenade est avant tout utilitaire et digestive. Nous laissons notre curiosité se balader d’échoppe en devanterie dans l’idée de trouver une perle rare, ou juste pour se faire plaisir au yeux.
Nous balade nous aura tout de même emportés jusqu’à une rencontre imprévue… ENFIN!!!! LE VOILA!!!!!! L’ours rencontre son cousin!!!!
Après quelques bavardages dithyrambiques, il est temps de prendre congé de notre hôte poilu et regagner le bord de l’eau, où la navette nous emmènera vers notre embarcation de retour. En passant, nous nous surprenons à découvrir que toute surface ici peut être utilisée à tout escient, notamment les avions que vous voyez dans les vidéos au fond de l’article, se jouent de l’espace partagé avec les kayaks, navires de pêche et autre paquebots flottant et fumants.
Il est temps d’embarquer et de retrouver nos amis, échangeant d’agréables discussions à nouveau.
Caro était émerveillée par tout l’entreprise qui fourmillait autour de notre Excursion du jour. C’est une histoire de famille, vraiment. La maman est patronne et réceptionniste au bureau, les fils sont les matelos et hommes de main de la capitaine, qui n’est autre que la brillante petite dernière. Cette jeune fille nous a portés dans sa culture de l’histoire, de la géographie et de la faune, tout en manoeuvrant d’une main de maître ce bâtiment dont la taille imposait tout de même le respect.
Cette demoiselle nous a offert le cadeaux de magnifiques rencontres pour clore cette belle journée de découvertes.
Oui Caro! Tous ces messages laissés sur le répondeur de tes cousines à payé! Elles sont là! Elle n’ont pas échoué! Les baleines!!!!
La présence d’autant d’animation et d’engouement les a peut-être un peu effarouchées, qui fit qu’elles restèrent à distance. Mais le message était clair, elles ont entendu Caro et lui envoient tout leur amour.
De même, nous avons vus en chemin quelques lions de mer et morse, sous la protection d’un aigle bienveillant.
Après tant d’émotions, quelle joie de retrouver notre petit havre de paix, cette Tiny House que nous apprécions tant….
Sauf que…. aaaaaaaaaaaaaatchoooouuummmmm….. Monsieur s’est rendu bien balade et profitera bien d’une soirée sous la couette…. dans les bras de sa bien-aimée….
Déplacement Voiture Distance 240 km Durée 4h30 Météo Pluvieux
Nous avons survécu à une auberge de jeunesse!!!! L’eussiez-vous cru? les pâtes aussi?
Au café/ptit déj, nous profitons d’échanger quelques mot encore avec l’élites des défis humains, soit le marcheur et le cycliste. Nous avons eu beaucoup de plaisir à faire leur connaissance et nous aurons grand plaisir si leur route croise la nôtre.
Aujourd’hui, notre direction est toute autre! Cap plein sud!
En fait, le Canada, c’est pas si bien que ça…. On aime bien l’Alaska aussi. Alors nous avons décidé de retourner en terre inconnue, du côté US, faire un p’tit coucou aux douaniers de l’autre bord pour voir s’il sont plus efficaces que leurs homologues caribous et retourner près de l’océan, où les saumons te sautent presque dans la bouche et les aigles sont comme votre rédacteur, chauve.
Aujourd’hui, la météo est plutôt maussade, pour ne pas dire qu’il pleut autant qu’une pensionnaire d’un EMS (EHPAD) a de problèmes d’incontinence lorsqu’elle est prise d’un crise de fou rire parce que ce son voisin de chambre lui a proposé de voir son outil de travail fort et dur….. Ce qu’elle n’a pas compris, c’est que son acolyte souhaitait simplement lui montrer son nouveau rollator, qui ne rouillait pas et qui avait un mécanisme intégré empêchant qu’il ne se replie automatiquement.
Enfin bref, aujourd’hui il pleut toutes les larmes de la terre. Pas de caribou, d’élan, de renne ou d’ours à chercher, de toute façon le brouillard est épais.
C’est l’opportunité pour madame de se reposer un peu après tant d’effort.
Monsieur le sait, elle est vraiment trop belle, on aurait envie de la cajoler et de la becotter toute la journée, la serrer fort contre soi, s’enrouler dans une couverture en entendant la pluie tomber…. Mais monsieur veille sur sa Dame, afin qu’elle arrive à bon port et en toute sécurité et ça le ravit.
Il se remit en mémoire l’émoi de leurs premières rencontres, la force de leurs sentiments, la qualité de leur éloquence, la volonté d’oeuvrer ensemble vers un même avenir, l’engagement qu’ils prirent l’un pour l’autre devant l’éternité. Il considéra toute la force que cela demandait à sa douce moitié, accepta le fardeau qu’elle pourrait endurer à ses côtés et veilla à ce qu’elle puisse avoir un repos réparater. Et le 6ème jour, il dit que ce fut bien ainsi.
Emoustillé par tant de vaillance féminine, il s’enquit d’offrir à son âme soeur un logement à la hauteur.
Aussi, il prit le soin de lui faire la surprise de lui réserver un hôtel particulièrement dédié aux voyage qu’ils entreprenaient, belle attention, n’est-il pas?
Malheureusement, une erreur dans le système architectural et informatique provoqua une panne majeur et la réservation disparut des radars du réceptionniste.
Aussi nous a-t’il fallu trouver une solution de replis, certes moins bucolique mais d’autant plus pragmatique.
Madame, quoiqu’un peu déçue de cette régression de logement en pris bonne note et lui fit part durant le repas de souhaits de changements dans le futur de leur relation.
Que tout le monde se rassure, notre route s’est très bien passée.
Le temps était vraiment mauvais et nous avons profité pour respirer un peu durant ce long trajet et somme arrivés dans cette très jolie et accueillante Tiny House en bordure d’océan à Haines Junction.
Ce lieu inspire beaucoup de bienveillance et de calme. Nous nous réjouissons déjà d’y passer quelques nuits pour découvrir les perles environnantes.
Déplacement Voiture Distance 472 km Durée 6h (+1h de punition pour changer de fuseau horaire) Météo Partiellement couvert
Malgré la propreté et l’efficience de la chambre, sa déco nous instillait de prestement quitter les lieux pour ces grands espaces promis par les tapisseries invasives.
Tiens, on aurait pu d’ailleurs prendre les grand espace dans un carrosse tel que celui-ci, qui nous coûterait certes davantage en essence, mais aurait été ôôôh combien plus pratique en terme de recherche de logements. Caro, telle une torture aurait aimé pouvoir se retirer dans sa carapace afin d’y piquer un petit somme réparateur à n’importe quel moment du jour et de la nuit.
La journée s’annonce longue et dure (c’est ce qu’elles disent toutes d’ailleurs).
Histoire de se mettre un peu en rythme, quelle meilleure activité que de dépenser des sous en magnets en forme de vaches, en peluches, en cartes postales et en mugs!
Il y a exactement ce qu’il faut pour cela ici! Mais en mieux, j’avoue.
Le gift shop (oui, boutique de souvenir pour les frenchies) que nous avons eu la chance de visiter s’apparente bien plus à une mise en scène de la faune vivante. Du sol au plafond, toute l’ambiance y est chaleureuse et vous promet une scène que, du bord de la route, à fond sur les gazzzzzzzz, vous n’aurez jamais l’opportunité de voir.
Pour une ville aussi…. utilitaire, cette boutique se démarque par son originalité, son agencement, sa beauté, sa mise en scène et par l’authenticité et l’art promis par les souvenirs d’excellente facture.
Après l’émerveillement, place à quelques heures de routes!
Les échanges que nous avions eu avec notamment les dangereux suisses-allemands nous avaient fait part que les routes goudronnées de l’Alaska étaient des champs de mines en regard des pistes graveleuses du Yukon.
Ils n’avaient pas menti! En tout cas pour la première vérité.
Plus nous nous rapprochions de la frontière canadienne, plus les routes n’étaient plus des trampolines, mais littéralement des bombes routières qui nous coupaient littéralement le souffle et faisaient remonter nos membres les plus profonds de notre intimité sous les aisselles ou carrément plus proches des gencives…
Mais qu’importe, youpiiiiiii!!!! Le Canada et le Yukon s’offrent bientôt à nous…. Vive la liberté et les francophones, câlice! La frontière est juste devant!
Oui, mais juste…… Nous voilà devant la frontière, 8 véhicules sont devant nous…. ça ne devrait pas trop durer et pourtant….
Madame se réjouit de lire en frenchie pour une fois
Chaque véhicule est méticuleusement questionné.
Avez-vous de la drogue? – Non
Avez-vous des armes? – Non (sauf ma femme qui est une bombe atomique!!!!)
Avez-vous de canabis? – Non – « de toute façon c’est légal ici… »
Avez-vous importé plus de 10’000$? – Mec, on vient de se ruiner avec not’ câlice de voyage de noces…. on calcule les pâtes….
Avez-vous de la nourriture? Non (en vrai, Caro craint tellement, qu’on a de quoi tenir un siège en autarcie pour au moins les 4 prochains jours!)
OK…
…..
…
On attend….
…
..
Oui, c’est long…..
….
….
C’est toujours plus long…..
….
C’est ce qu’elles disent toutes.
….
Merci et bonne journée!
ENFIN nous y voilà!!!!! Après 2h à s’être détruits les coccyx, on va pouvoir manger de la route à fond les manètes, compter la distance en mètres, regarder passer le temps en minutes, lire la vitesse en km/h et….. payer l’essence en litres….. Ce dernier point, lui, fait toujours mal, d’un côté comme de l’autre de la frontière, et pas au coccyx….
Bref…. nous revoilà en route, tout guillerets…. mais cela n’a pas duré bien long….
La route se transforme en piste, la piste en champ de bosses de ski olympique et d’un coup, c’est l’arrêt.
Conscients que les infrastructures ne suffisent pas à des chauffeurs expérimentés, les canadiens organisent parfois des campagnes de remise en état des voix de transport….
Et alors là, c’est pas juste un p’tit feu rouge pour 40m de routes fermées…. C’est 20 minutes d’attente que le mec devant tient fébrilement son panneau STOP dans la main sans jamais le tournée, puis vient à toi une « voiture pilote » qui te permettra de t’en sortir sans encombre dans les méandres du chantier routier qui a ameuté au moins 15 entreprises de génie civil de chez nous avec des machines si grosses qu’elles ne passeraient certainement pas dans une exploitation minière de plein air sur les plaines de Lozère…..
C’est incroyable les chantiers qu’ils y font. Ils ne font pas ça à moitié. Si l’attente fut longue, on comprend maintenant pourquoi, plus de 20km de chantiers d’un coup! pouah!!!!
Le chantier passé, nous retrouvons gentiment des espaces plus familiers, dont le bitume sentirait presque un goût de « bienvenue à la maison ».
Les kilomètres s’avalent goulûment sur des paysages tous plus grandioses les uns que les autres, à travers des vallées ouvertes et des forêts. Nous lorgnant fébrilement l’apparition hypothétique d’un membre de la faune locale, qu’il soit prédateur, proie ou mangeur de miel, malheureusement sans grand succès.
L’aventure du jour nous mènera finalement jusqu’à une auberge de jeunesse. Son extérieur étouffé par un foin pas entretenue depuis au moins 15 décennies, ses mains courantes de balcon effondrées sur le foins ainsi que les déjections canines minant l’accès principal au bâtiment donnent un message tout différent de l’atmosphère qui règne dans cette maison, une fois passée la porte.
Certes, le lit à étage dans notre chambre nous rappelait peut-être les colos que nous avons vécues étant enfants, je me faisais une joie à l’idée de prendre le lit de dessus, avant que madame signifie que le lit du bas avait deux places, et qu’une était dédiée à son moyen de chauffage de fortune (…. laquelle!!??)
En revanche, nous avons fait la connaissances de personnes toutes plus sympathiques et passionnées les unes que les autres. Caro a pu se ravir de pouvoir entretenir des conversations avec le propriétaire qui parlait d’un gros accent québécois des beautés que nous allions voir en descendant vers Haines, mais aussi d’autres participants francophones.
Il y avait une jeune (et charmante) mère au foyer québecoise qui voyage avec ses deux p’tits loups sous tente et leur prodigue en même temps l’éducation scolaire nécessaire.
Une autre dame de la région de Montréal était également présente. Certainement une nouvelle retraitée, encore jeune d’esprit, quoiqu’un peu loufoque. Sans le sous ni but précis, elle se laissait porter par le courant, de logement en logement, sans voiture pour autant et vivotait de coups de mains donnés par ci par là.
Il y avait Oliver, un Slovène d’environ 35 ans, qui s’est lancé le pari fou de rejoindre le sud de l’Amérique jusqu’au Nord, à pieds, avec une poussette pour bébé qui porte son paquetage. Ses pas en rencontré ceux de Carlito en Amérique du Sud, un chien des rues, batard. Quelle belle relation ils ont. Il est un peu stressé car il doit rallier Fairbanks au plus tard le 28 juillet pour y passer un examen vétérinaire pour le chien. Mais c’est à 800 km et il n’a que 14 jours pour les parcourir! Fairbanks étant sur notre route d’ici quelques jours, c’est avec joie que nous lui avons proposé de lui faire économiser quelques kilomètres, afin d’être certain qu’il puisse arriver à temps. Il a pris le soin de prendre notre numéro, il connaît notre itinéraire, ainsi que nos dates de passages, nous nous réjouissons de le retrouver bientôt.
Et enfin, il y a ce français de Gap…. Pardon pour ma belle-famille…. Mais il est l’archétype de toutou frenchie que l’on peut totalement détester. Si sa cause est noble et son parcours mérite l’admiration, son accent et sa façon de communiquer sont eux détestables. Les gens parlent anglais, et peu importe que tu le parles pas parfaitement, les gens comprennent si tu fais quelques efforts, mais lui ne parle obstinément que le français, sans chercher à s’adapter à la personne en face. Bref, de notre regard, c’est plutôt drôle ou ridicule…. C’est lui qui est le plus dé-servi par cette façon de faire…. Même Carotte est totalement capable de se faire comprendre alors qu’elle ne parle pas du tout, à la différence, lui est convaincu que les gens le comprennent… Je me suis vu faire les traduction à sa place pour les autres personnes autour de la table, jusqu’à ce que tout le monde, moi y compris soit blasé de ce personnage.
C’est dommage parce que son activité mérite un énorme respect également. Il est parti à vélo depuis l’est canadien, pense monter à Fairbanks et pourquoi pas Prudhoe Bay, puis redescendre jusqu’à Seattle où sa femme le rejoindra pour y rallier la côte est à San Francisco.
Enfin d’autres personnes étaient présentes autour de la table, un couple français travaillant au Canada depuis 4 ans, une jeune fille tchèque, un couple russe et encore d’autres personnes….
Une belle journée qui se termine par une joyeuse expérience humaine dans ce petit établissement, tout de même sympathique
Déplacement Voiture Distance 400 km Durée 5h Météo Pluie
Aujourd’hui est un jour qui ne sert à rien.
Comme cet article par ailleurs, du coup…
Mais comme nous avions quand même envie de nous la péter avec notre super blog de la mort qui tu, on écrit quand même ce pamphlet…..
On pourrait vous raconter beaucoup d’histoires et vous enfumer.
On pourrait vous expliquer notre passionnante journée, qui a commencé par une grasse mat bien méritée. Après cela, nous avons fait une lessive, parce que je le vaux bien, avant de finalement prendre la route pour Tok.
On pourrait vous expliquer qu’on a découvert les routes profondes de l’Alaska, qui sont bien loin d’être des billards et que les panneaux de limitations ne servent à rien.
Tiens d’ailleurs, parlons-en des panneaux….. Déjà chez eux, pour ne saurais-je quel motif impérieux, les ricains ont des unités de mesures dite impérial….
Nous croyiions toujours que la limite à 50, c’est un peu lent…. que neni! Un mile fait environ 1.63 km.
Les distances, ils peuvent les mesures en pouces ou en pieds, le poids et les volumes en gallons, en livres et en onces et si c’est une subdivision c’est des quarts ou des tiers ou des fractions incalculables de machin, heureusement que le temps qui passe ne se compte pas en feuilles qui tombent de l’arbre et subdivisé en nombre de gouttes issues d’une fuite urinaires!
On s’égare, on s’égare…. Donc les panneaux de limitations se comptent en miles. Usuellement c’est 35mph en localité, ce qui fait 56,327km/h, en bordure c’est 50 mph et sur les « highway » qui sont les « semi-autoroutes » qui desservent l’Alaska ça tourne à 65 mph.
Mais le message à interpréter de ces panneaux est tout autre…. Je m’explique : – à 35mph : fait attention, il pourrait y avoir un renne ou un piéton qui va te sauter sous les roues – à 25mph : et plus de ça y’a des gosses pas loin! – à 50mph : t’es bientôt sorti de la ville, fait chauffer le moteur, mais attention, mamie Arlette va débouler de la rue à droite, t’es pas encore sorti d’affaires – à 65pmh : GAAAAAAAAZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZ faire rugir le moteur!!! On the road again!!!!
Vous l’avez compris, tout comme leurs métriques, l’important c’est pas les chiffres, mais le sens qu’on y donne…. et quand on te met une limitation sur une portion de highway, c’est pas parce qu’il y a un radar, c’est juste parce que ça peut tourner un peut trop fort et que tu risques de perdre l’adhérence….
Par contre, ce message pourrait être biaisé par l’état global des routes…. Ben ouais, comme en frouzie, quand une route est faite, elle est faite pour l’éternité et au delà! Sauf si mamie Arlette se casse les reins! Alors là, on sort le gros chantier de malade….
Mais avant cela, nous en avons fait l’expérience aujourd’hui, les routes peuvent être trompeuses. De Valdez jusqu’à Glennallen, tout va bien! Roulez fort, le seigneur est avec nous.
Mais arrivés à ce point, le GPS nous invite à prendre une route nommée shortcut…. oui oui raccourci…. Un raccourci de quoi, puisque c’est la seule option disponible…
2h plus tard, nous avons compris qu’il s’agissait d’un raccourci budgétaire concernant l’entretien des routes….
Maman le trampoline…. Quand le panneau est passé au vert et que la limitation a dit GOOOOOOO, on a roulé…… goulument….. sauf que nous avons découvert le trampoline sur route!!!!
Ma bien-aimée qui dormait paisiblement s’est assez rapidement retrouvée en état de semi lévitation avec les seins qui se retrouvaient tantôt sur les cheveux, tantôt aux chevilles. Pour ma part, malgré mon grand poids, ce fut une joie pour moi de me sentir si léger, mes fesses ne touchaient plus le siège et mes cheveux s’agrippaient au plafond.
Cela n’était pas forcément des brisures dans la route, mais plutôt des mouvements de terrains qui nous faisaient des vagues plus ou moins brutales..,..
A couper le souffle direz-vous?
Eh bien oui! Bien plus que le paysage qui était plus désolant…. On se trouve ici sur un axe de passage et le long de la route, il y a beaucoup d’habitation, mais aussi de décharges et de « récupérations ». Les cadavres de voitures sont stockées là, en attendant qu’on aie besoin de LA pièce qui se trouve, heureux hasard, sur cette carcasse désossée et couverte d’herbes, mais qui fait une telle fierté au propriétaire, qu’il l’a exposée le long de la route…..
Si le ventre de madame a résisté à cette aventure, il résistera à tout le reste! Solide cette petite…..
Cahin caha (façon de parler) nous sommes arrivés à Tok, là aussi, peu de tourisme, que de l’utile. On trouve un village aglutiné le long de 20km de route. Dépanneuse, station d’essence, fast-food, souvenir, poste…. Tout y est, tu n’a qu’à faire ta liste de course et suivre les flèches d’un commerçant à un ferrailleur.
Arrivés sur place, nous apprenons que toute la région est en proie aux flammes. D’ailleurs cela sent bien fort. Mais nous ne sommes pas en danger nous dit-on. Par contre, au Canada, pas bien loin, le Yukon crame fort…. ça tombe bien! On y va justement!….
L’arrivée au logement se fait sans peine. Il est au bord de la route. Comme tout le reste, sans prétention, ni plus ni moins, une chambre à la déco kitchissime (figurez-vous, des bâches publicitaires de l’Alaska recouvrent les murs), un lit, une salle de bains partagés par tous les invités de la nuit, mais propre cela dit….
Les clefs réceptionnées, place au repas du soir, le long de la rue, établissement suivant! (Il n’y a qu’à suivre les lignes au sol qu’on vous dite!)
Simple, sain, gras, insipide et quantité juste suffisante
Déplacement Bâteau et Kayak Distance 150 km Durée 5h baâteau 2h de kayak (17min30 pour Caro) Météo Grand beau
Par une fraîche journée d’été, Caro eu l’idée en se levant le matin, de revoir sa garde-robe et adopter des tenus plus congruentes avec la météo…
Réveillé depuis peu, Chris fut émerveillé par la surprenante beauté de sa douce, n’est il pas?
S’il en était une surprise, elle nous rajoute une de plus, en nous proposant de prendre un bateau et d’aller toucher les glaciers…
Mais avant, un peu d’histoire. Valdez est une ville avec trois sources de revenus. La troisième, le tourisme… Ah bon? Pourtant, il faut vraiment vouloir pour y venir ici. Et pourtant, il y a des randonnées à faire dans la région dont la durée est donnée entre 20 minutes et 1h15…. On comprend pourquoi Caro a porté son attention sur cet endroit bucolique! Blague à part, l’accessibilité aux glaciers, les activités de kayaking ainsi que le voyeurisme de grizzlys et autres ours mal léchés en font un lieu de circonstance où les croisières en provenance du monde entier, mais surtout du soleil levant peuvent accoster leurs énoooooooooormes engins et dépenser un peu de sous. En deuxième, la pêche est une très grande source de revenus, le saumon coule à foison! C’est bien dommage qu’il ne savent pas le cuisiner, seulement le vendre en gros.
Enfin la première est le pétrole. Du nord au sud de l’alaska, de Prudoeh Bay jusqu’à Valdez serpente un pipeline qui apporte le pétrole brut afin de pouvoir ensuite le livrer par la mer.
Ces 18 sphères contiennent l’équivalent de 6 mois de carburant pour les USA
Ce matin, il fait couvert (apparemment c’est la beau ici), il souffle et il fait à peine 9° degrés… Elle qui ne sort même pas de sa doudoune bien chaude, sous 3 couches de duvets? Mais que lui arrive-t-il? Les hormones? Voilà Chris agréablement surpris.
Le bateau se met en mouvement et nous fait profiter de la vue, dont une magnifique chute d’eau de plus de 200m que certains illuminés viennent grimper dans sa forme de glace, après avoir traversé une eau gelée à la nage.
ça fait un long bout à nager pour rejoindreCe spot est également très prisé par les pêcheurs
Beauté
Rencontre pas tout à fait fortuite, nous avons eu la chance de croiser des lions de mer, affairés à mimer Caro sur son canapé
Pendant ce temps, Chris prépare le kit de survie et prend des preuves!
Alors que nous nous attendions à une petite sortie de santé, cela faisait déjà 2h que nous naviguions. Et plus le temps passait et plus la météo se rafraîchissait, si bien que notre montagnard se demandait gentiment s’il n’aurait pas mieux fait de prendre un petite laine pour couvrir ses bras.
Nous arrivons gentiment au pieds des glaciers, ces monstres épousant langoureusement les montagnes nous indiquent quand même leur souffrance. Les gens d’ici disent qu’ils sortaient presque 2km de plus dans l’eau, il y a à peine 15 ans!
Nous voici arrivés dans la crique où nous allons explorer ces encyclopédies de glace.
Après avoir été déposés par notre taxi, le voilà qui s’éloigne au moins. Au moins, le programme est clair… Si lui a mis 2h30 pour nous amener jusqu’ici, nous allons ramer au moins 57h pour rejoindre la berge et nos pénates chaudes…. Heureusement que Caro s’est bien équipée!!
Oublions ce détails et ramons en coeur moussaillon!
Le soleil s’est levé et nous offre un instant de découverte passionnée et authentique des merveilles que cette terre nous offre.
Le cri de ralliement
Se sentant pousser des ailes, Caro poussa un cri du coeur pour partager cet instant de bonheur avec les membres de sa famille…..
Malheureusement, personne ne répondit, hormis Chris qui lui dit qu’elle avait échoué à trouver les baleines…. « Cétacé! » répondit-elle.
Cette aventure nous a menés d’un glacier à un second, puis un 3 ème. Le silence de ces lieux était régulièrement perturbé par les gloussements de touristes du pays du soleil levant, par des « ouahhh » d’émerveillement des autres visiteurs et par les glaciers qui inlassablement se détachaient pour piquer un petit plongeon.
Après 2h d’aventures sur l’eau et de belles rencontres, nous voici le temps de remonter dans le bateau, nous entendons Obélix crier au loin « J’AI FAIM!!! »
Alors hâtons-nous avant qu’il nous dévore!
Un petit arrêt par un restaurant spécialisé nous aura satisfait les papilles et tendu la peau du ventre, mais gustativement parlant, on dira que les américains ont encore du travail face à la cuisine Suisse…
Repus et des images plein la tête, il est temps pour madame de retrouver son doux dodo, pendant que monsieur ira s’occuper du véhicule qui a lui aussi soif et lui brosser les dents afin que l’on voie à travers le pare-brise.
Après quoi, tout le monde au lit et sans dessert!
Merci la vie pour ces belles choses
La galerie du jour
Ces 18 sphères contiennent l’équivalent de 6 mois de carburant pour les USA
Déplacement Voiture Distance 404 km Durée 5 h 15 Météo Ensoleillé
Le jour se lève! Ou plutôt, il ne se couche jamais vraiment ici en été.
Le temps est venu de rentrer de plus en plus profondément dans les terres, à l’affut de beaux paysages, ce belles chutes (de reins), d’élans, de caribou, de reines et d’encore plein d’autres bêtes à cornes.
Ahhhh la nature, les grands espaces, la liberté, la solitude… ENFIN!!!!!!
T’es sûr?
Nous voilà servis!
Faut-il pas que dans une de nos pauses, nous croisions un véhicule Suisse!
Un charmant couple de retraités saint-gallois ont entrepris de parcourir le monde avec leur pickup aménagé!
Mais ce n’est pas tout, nous avons également croisé un véhicule argovien (Achtung Gefahr!) et un Graubundner qui, sans l’ombre d’un doute, partait à la recherche de ses origines auprès des GRizzlys.
La route nous a offert de belles découvertes, des paysages à couper le souffle, mais aussi de belles discussions à deux. Il était temps.
Largués et détachés de nos pénates, nous n’avions jamais vraiment pu faire l’expériences de vacances à deux. Il nous faut nous apprendre à nous adopter l’un et l’autres, comme cette faune sauvage.
Cette aventure, nous en sommes sûrs, nous apportera de grande découvertes, mais pas que de merveilles de la nature, mais aussi de la pureté que l’on peut tirer d’une relation, lorsque l’on ne peut que compter et s’abandonner l’un à l’autre.
Sur notre route, nous avons pu nous approcher de près du glacier de Worthington. Le site aménagé sous forme ludique nous aurait presque fait oublier les traditions et coutumes locales.
Worthington Glacier
C’est ainsi avec une joie non dissimiluée que nous avons fait connaissance avec des êtres tenaces, odieux, piquants, n’ayant pour cesse de vous sucer jusqu’au sang…. Eh oui!!! Que serait l’Alaska sans ses réputés moustiques…..
Arrivés le soir à Valdez, nous prenions réception de notre cocon pour la nuit.
5 minutes plus tard, nous prenions la fuite, tellement l’hôtel et la chambre étaient insalubres. Loin d’être exigeants ou bourges, la chambre avait plus l’air d’un container de vieux mineur jeté au fond du jardin, dont la moquette datait de la ruée vers l’or au Yukon et le lit ne pouvait qu’un demi postérieur de mineur famélique.
Nous avons vite faite de quitter ce lieu et, par chance, trouver une chambre d’hôte certes plus coûteuse, mais beaucoup plus agréable.
Il aura tout de même fallu réconforter madame par une caresse culinaire….
Des images étant toujours plus parlantes que des blablas interminables, nous vous laissons aujourd’hui, à la splendeur de ces immenses étendues sauvages.
Déplacement Voiture Distance 118 km Durée 2 h 15 Météo Partiellement couvert
Après une nuit reposant, la question est sur nos lèvres…. Allons nous être les heureux locataire de ce bolide cité dans l’annonce? Cela paraît presque trop beau pour être vrai… Il n’y a plus une seule voiture dans tout l’état… C’est peu dire…
Qu’à cela ne tienne, un café vit descendu, nous faisons notre petite balade matinale en direction de la maison du propriétaire…
La tension est à son comble…. et au loin… TADAAAA!
The beast
Rutilant pickup digne des US, et tout neuf de surcroit! Que du bonheur!
La vacances peuvent commencer maintenant!!
Nous allons faire nos premiers pas dans la vie locale, en faisant quelques emplettes…. Direction le Walmart!
Il n’est pas sans dire que les américains sont très créatifs pour la quantité de produits et de mélanges…
Qu’à cela ne tienne, nous trouvons le nécessaire pour nous sustenter, à savoir des chips, des sauces, quelques saucisses, des packs d’eau, de la limonade et bien évidemment quelques bières!
Nous faisons nos premiers tours de roues en direction de Palmer un peu plus au nord, mais petit détour par la rivière de Palmer afin de faire les premières images de ces étendues sauvages sans limite.
Attends-toi à être « shootée » encore souvent mon bel Amour!
N’est-elle pas magnifique cette femme? un peu casse-couille parfois, mais son sourire efface tout!
A peine le temps de rentrer, nous nous ruons au marché local, dans l’objectif d’obtenir des produits frais!
Point de ceci, une brocante de bric-à-brac, de rôtisserie, de sucreries et, de sociétés locales qui exposent.
Nous avons pu avec fascination observer les camions pompiers, celui-ci n’est qu’un tout petit parmi leur flotte incroyable….
Cettre première journée nous a émoustillée les pupilles, après une bonne nuit de dodo, vivement les prochaines étapes!
Déplacement Avion Distance 11772 km Durée 24 h Météo Plus haut que les nuages!
Sans surprise, la nuit fut courte. C’est ce qu’elles disent toutes d’ailleurs.
Le réveil sonne, pas le temps de prendre un café ou de se faire un calin. Le taxi nous attend à 7h tapantes pour nous mener fissa à l’aéroport….
Tout va bien!
Et si l’avion ne venait pas? Et si nos billets n’étaient pas valables… Et si la réservation était annulée…… La TV nous martelait tout cela depuis des semaines, si bien, que nous sommes persuadés que cette aventure n’aurait pas lieu….
Note: faire brûler cette TV néfaste dès notre retour, et ne pas reprendre d’abonnement internet au prochain déménagement. L’ignorance est tellement plus rassurante…
Bonne nouvelle! Le vol est confirmé, l’avion pointerait même le bout de son nez….
Madame va pouvoir manger et monsieur profiter d’un petit café
Embarquement!!!!
Rendez-vous dans 8h pour de nouvelles aventures et une super découverte de la ville de New York pendant les 3h d’escales!
On peut respirer, en plus ce coucou est fort confortable! Le voyage va être génial
Nous voilà arrivés!!!
Big apple nous voilà! Tiens-toi prête! parce qu’on compte bien profiter de ces 3 heures à bon escient!
Mais c’était sans calculer……… Le contrôle de sécurité qui, à lui tout seul, nous a pris 2h30 après lesquelles nous avons dû urgemment récupérer nos bagages, les jeter sur un autre tapis pour qu’ils (on a prié très fort) repassent le contrôle de sécurité avec succès et filer tout droit vers la porte d’embarquement avant que celle-ci nous claque au nez!
Miraculeusement encore, nous voici dans le planeur, cette fois-ci bien plus exiguë.
Allez chouchou! Plus que (….!!!!…. %%%&&&###**@@@$$$$) 8h de vol!
Celles-ci furent bien longues et les sièges bien moins confortables….
Mais finalement, nous voici arrivés à Anchorage!!!!
Notre hôte n’ayant pas été présent pour nous accueillir, nous voici gratifiés de son patriotisme ainsi que d’un logement des plus accueillant et confortable
Enfin, après un si long périple, Madame, bien qu’épuisée fit par de son intérêt de combler un violon d’ingres important pour elle.
En effet, tant de déplacement et de remue-ménage ont complètement perturbé sa biologie.
Une seul solution s’imposait, comment mieux terminer ce tour de l’horloge que par un plat traditionnel local….
Happy End de ce périple pleins de rebondissement et d’inconnus. Dernière question nous taraude encore l’esprit, est-ce que notre cher destrier sera au rendez-vous demain?
Nous mènera-t’il dans toutes ces aventures promises?
Ou ses contes n’étaient que des farandoles de ménestrels mal avisés, auquel cas nous serions bien empruntés.
Le stress est à son comble. Est-ce qu’on a bien tout prévu, est-ce que les bagages sont bien complets? Rien oublié? En tout cas au poids, je suis certain que Caro n’a pas oublié d’emporter ma collection unique d’enclumes miniatures et portatives….
Le sourire est un peu tendu…
Mais la plus grande question est plutôt, allons nous attraper ce maudit avion? ça annule de gauche et de droite et avec la chance qu’on a eue jusque là, il se pourrait bien qu’on passe 4 semaines les doigts de pieds en éventail dans l’herbe arbazienne….
Et ça commence déjà bien! Le train nous fait part d’une avarie, un accident de personne nous dit-on.
Mais si c’est personne, il n’y a pas d’accident???? What deux phoques….. Enfin….. Arrivés à Zurich avec une bonne heure et demie de retard… Impossible de trouver un transport, fatigués et toujours stressés de savoir si l’aéronef voudra bien de nous demain, nous nous lançons à pieds dans la quête de l’établissement susceptible de nous accueillir pour la nuit, A PIEDS….
Bravant les couloirs interminables de l’aéroport, les places pavées du plus bel effet retentissant du son tonitruant de nos bagages à roulettes qui font autant de bruit que les chariots de la migros, pour enfin traverser au pas de course une autoroute et marcher au total une bonne heure, nous trouvons enfin notre hôtel!!!!
Mais impossible d’y entrer…. Malgré les 48 codes indiqués dans le mail, pas un seul ne nous ouvre la boîte de pandore. Enfin…. oui!!! Enfin! un de ces cryptogrammes nous libére! Enfin nous allons trouver le sommeil…
Oui mais….. Dans une triste chambre de passe, grouillant de cafards et de crasse…
C’est pas grave! Demain est un grand jour et 24h de trajets nous offrirons probablement un peu de repos et de grâce.