Jour 18 – C’est encore pas assez au Sud, allons voir la côte… On apercevra peut-être la Méditerrannée?

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Parcours

Déplacement
Voiture
Distance
430 km
Durée
5 h 15
Météo
Partiellement couvert

Deuxième jour de grande transhumance. Si la première partie de notre voyage nous a fait découvrir des paysages et des personnes sauvages, montagneux, isolés, valonnés, purs, authentiques et sympathiques, nous désirons en savoir un peu plus de ce qui se passe un peu plus bas.

A quoi peuvent bien ressembler les fjords, les ports de pêches et les environs plus océaniques?

Notre périple du jour nous adressera également un petit clin d’oeil, puisque nous allons traverser la ville qui nous a accueillis à notre arrivée, Anchorage. Cela nous rappelle un peu plus que les vacances, comme le temps avance irrésistiblement et que quelques jours à peine nous séparent du retour chez nous.

Mais pour l’instant, mettons-nous en route, après avoir fait un petit tour du centre ville et de ses boutiques, histoire de collecter un objet ou une image orig(i)nale….

Tu fais quoi Caro????

Par besoin de réconfort encore, et quittant le lieu tardivement, l’heure de se repaître se fait sentir. Sur son téléphone, Caro trouve un restaurant thaïlandais en route.
Arrivant à sa porte, nous constatons qu’il n’ouvre que dans 20 minutes…. Qu’à cela ne tienne, nous pouvons bien attendre un peu et faire le tour des environs par curiosité.

Le délai est maintenant imparti, nous nous dirigeons à nous vers le bâtiment et, déçus, observons qu’il a l’air obstinément fermé. A l’encouragement de Caro, nous allons à sa devanture et lisons sur une feuille agrafée à la porte que le propriétaire des lieux a nonchalamment décidé qu’un jour de repos extraordinaire devait avoir lieu exactement aujourd’hui! Quel toupet!

L’estomac dans les chaussettes et le moral un peu en berne, nous repartons pour le sud, où nous espérons trouver meilleur accueil.
Il nous aura fallu deux bonne heures pour atteindre la bordure de Anchorage, Caro somnolente, découvre avec illumination le lieux de notre pause méridienne…. Houra! Un restaurant Thaï! Bon appétit!

Enjoués par cette délicieuse pause, nous continuons notre trajet en direction des fjords.

Une enseigne a attiré notre attention…. S’il est courant de voir des restaurants, des stations service ou des espaces de lavage de voiture, nous n’avions pas encore observé de tunnel de lavage canin… Voilà qui est chose faite! Waya, sois rassurée, nous te réservons une bonne douche en rentrant, tu n’auras pas à endurer ces machines….

Sortons d’Anchorage. La digestion agissant, nous faisons à nouveau un escale en bordure d’océan pour respirer l’air marin…. Nous avons été servis! Un vent à décorner les boeufs nous accueille, mais une petite crique juste derrière nous, nous offrira un répit et un espace des plus charmants abrité de la rudesse de ces lieux.

L’espace d’un instant, Caro se sentit pousser des ailes et cria, pour je ne sais quelles raisons féminines : « Je suis la Renne du Monde!!!! »

A nouveau requinqués, notre prochaine halte aura lieu à notre point de chute de ce soir, si nous résistons à toutes ces tornades et autres véhicule de grand gabarit, pas fichus de se mettre de côté pour laisser passer les gens pressés d’arriver…. Grrrrr

Seward s’offre enfin à nous. Oh joie, nous allons pouvoir prendre possession de la chambre et nous reposer un peu avant d’arpenter à pieds les rues de celle ville apparemment si bucolique.

C’était sans compter une surprise…. L’établissement nous accueillant s’appelle Moby Dick, et autant vous dire tout de suite, qu’il y a de fortes chances que le mammifère se soit échoué au beau milieu de l’établissement, ne laissant la place que pour le strict nécessaire.

Nous voilà atterris dans une auberge de jeunesse ou de randonneurs et notre petit nid d’amour se profil dans un dortoir comprenant 4 lits à étages, donc les 6 premières places dont déjà occupées par des personnes avec un fort accent mandarin. Pis encore, nos places sont sur les étages supérieurs chacun à une extrémité de la chambre…..

Nous nous sommes probablement trompés dans la réservation. Et si ce n’avait pas été notre voyage de noces et que la Belle n’eut pas été enceinte, il est probable que nous ayâmes passé la nuit, mais présentement… FUYOOOOOOONSS!!!!! juste après avoir trouvé un logement de substitution pour au moins cette nuit.

En effet, il était initialement prévu que nous restiions dans cet établissement pour 3 nuits, afin de découvrir les alentours. Les premières recherches ne sont pas très rassurantes, impossible de trouver un logement à prix décent pour la nuit ainsi que les suivantes.

Finalement, grande chance, nous trouvons une cabine, aussi ravissante que celle de Healy, mais qui n’est malheureusement disponible que pour cette nuit. Prenons déjà cette option, le temps de réconforter Caro, hâtons-nous de rejoindre ce lieu, installons-nous pour que Chris puisse prendre sa pâtée!

Demain est un autre jours, nous aurons le temps de reconsidérer le programme des jours à venir.

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Jour 17 – Changeons d’air et retournons plus au sud, vers Talkeetna

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Parcours

Déplacement
Voiture
Distance
280 km
Durée
4 h 15
Météo
Ensoleillé

Les rencontres et les découvertes s’enchaînent à un rythme fou. Toutes ces heures passées en route, ou à découvrir de nouveaux horizons, nous ont, on se doit bien de l’avouer, passablement fatigués.

Aujourd’hui peu de découvertes de plus que ce qui se présentera à nos yeux sur la route. Aucun impératif de temps, juste d’arriver en fin de journée à Talkeetna. Nous profitons donc de prolonger un peu notre matinée dans ce petit coin de paradis loin de tout à Healy.

Si gentiment les nausées et les céphalées des 3 premiers mois de Caro s’estompent, elle pourra profiter de respirer et récupérer un peu, son chéri y veille!

Péniblement, nous nous levons et chargeons notre fidèle destrier. Un dernier regard, un au revoir à ce logis si petit et pourtant si chaleureux qui nous apporté tant de quiétude.

Le temps de refaire quelques provisions pour la route, nous voilà prêts à appréhender quelques nouvelles heures à contempler le paysage tout en découvrant la légèreté de nos corps sur ces routes dont les contours sont aussi rebondis que les formes d’une belle femme voluptueuse.

S’étendant sur des centaines de kilomètres, le Mont Denali, son glacier ainsi que ses petites soeurs avoisinnantes seront nos compagnons de route sur tout le trajet.

Les kilomètres et les miles s’égrenent au compteur. De part et d’autres de la route, les forêt verdoyantes déploient leur ramage devant toute la grâce de ces fidèles montagnes.

Le temps vient, où le chauffeur fatigue et s’offre le délice d’une courte pause. L’endroit choisi est des plus insolites. Notre guide de route indique sur sa carte, un igloo pas loin de nous.

Curieux de découvrir la sorcellerie qui fait tenir cette structure neigeuse en plein été, nous nous mettons en quête de ce monument d’architecture singulier.

Nous voici face à un lieu de recueillement abandonné mais des plus inouïs!

Cet endroit a certainement connu, dans un passé pas si lointain, une gloire certaine de par l’excentrisme de sa structure d’accueil. Aujourd’hui il ne reste plus qu’une image à son bon souvenir.

On peut supposer que, par soucis d’une reproduction fidèle des modèles traditionnels, on aie omis d’installer des chauffage, évitant au bâtiment son effondrement trop rapide.

Nous reprenons notre chemin, un peu triste de découvrir un monument avec tant de majesté qui finit abandonné aux grâce de la nature. Nous supposons que les chambres étaient probablement trop froide et les pionners trop fatigués pour réchauffer leur(s) compagne(s) venues leur rendre visite dans ces terres si isolées.

Nous arrivons enfin à Talkeetna. Nos murs de ce soirs sont de taille à peu près équivalente à notre logement de la veille, le confort et la propreté en mois… L’eau ne nous donne pas très soif par ailleurs.

Le bocal doit dater de la période de la construction de la cabine, son eau aussi.

En mal de pays, nous nous rendons en ville trouver un peu de réconfort dans un restaurant qui, dit-on, offre un service et des plats d’excellence.

La devanture est prometteuse, même si nous nous hésitons à imagine qu’entre les murs de cet établissement se trouveraient tantôt un hôtel de luxe, tantôt une maison de repos pour les personnes d’un âge où le repos est mérité et payé rubis sur l’ongle avec les économies d’une vie.
Dans les deux cas, nous ne serions pas assortis avec la population du lieu… Tant pis, la carte s’annonçait alléchante, poussons la porte de l’échoppe et découvrons les surprises.

A notre grand joie, nous ne sommes pas les seuls « jeunes » et notre tenue ne dénote pas avec celles des autres convives. Et à une joie encore plus forte, les assiettes servies sont raffinées et délicieuses.

Pour preuve d’exception, les plats, aussi soigneusement apprêtés que ceux que l’on trouveraient sur le vieux continent, suffisaient à notre appétit et nous on même permis de garder un petit appétit pour un dessert.

Madame a l’air ravie, Monsieur l’est aussi!

Ragaillardis par ce moment de réconforts, le couple rejoint la cabine pour s’affronter en combat singulier, avant de s’échouer sous les étoiles, pour un lendemain qui s’annonce à nouveau routier.

C’est bercé par les cornes de brume des arpenteurs de chemins de fer que nous nous glissons dans nos songes.

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Jour 16 – Et si nous prenions de la haute vers Denali?

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Parcours

Déplacement
Voiture
Distance
240 km
Durée
6 h 30
Météo
Légèrement couvert

La journée de la veille fut riche en émotions, il sera difficile d’égaler tant d’amour et de joie pour les prochaines étapes.

Mais nous allons faire de notre mieux et continuer à nous laisser bercer dans tant de bienveillance.

Aujourd’hui, nous quittons les routes, pour nous laisser bercer par le doux ronron d’un bus touristique, qui nous amènera à la découverte de la faune et la flore protégées du parc national de Denali.

Ce nom vous est inconnu? C’est possible, il s’appelait, il y a quelques années à peine (avant 2016) le parc Mc Kinley, surplombé du plus haut sommet, éponyme, de l’Amérique du Nord, à 6190m d’altitude.

L’itinéraire nous mènera durant tout l’après-midi jusqu’en soirée à travers le parc sur plus de 60 miles, environ 90 km (autant pour le retour!)

Profitant de la matinée pour se reposer dans cet écrin bucolique et romantique, nous nous mettons en route à l’heure de l’apéro. Arrivés sur place, une première mission est à accomplir, assurer l’endurance pour le reste de la journée. Pour cela, un seul remède, une bonne PIZZA!

Saumon (local!) pour monsieur et Jambon de Parme (italien!) pour Madame.

Repus, il nous fallait une activité en lien avec notre cycle de digestion. Comme nous avons encore un peu de temps avant de retrouver notre bus, nous profitons de visiter le centre d’informations qui expose également un musée soigneusement agencé, sur l’histoire de la faune, de la flore et comment le tourisme est arrivé jusqu’ici.

Un peu plus tard, le bus nous accueille, le chauffeur sera également notre guide et partagera avec toute sa sympathie ses anecdotes grugées depuis des années au volant de son bolide.
Pour nous permettre de survivre, après quelques informations sur les ceintures de sécurité, les voies de secours et les parachutes en cas de panne moteur, un coffret souvenir avec 3 chips, 2 cacahuètes et un cookie au chocolat nous sont offerts.

La première heure de route est encore accessible aux véhicules privés et autres RV (recreationnal vehicles, autre nom de camion de la mort qui tue qui t’offre un toit solide n’importe où à côté de ta tente ridicule de petit pecno). Cette partie du chemin est certes agréable mais n’offre rien de plus révolutionnaire que nous n’ayons pas déjà rencontré durant ces milliers de kilomètres arpentés à travers ces vastes terres.

La seconde partie de notre trajet se découvre après le passage d’un pont puis d’un col et nous dévoile une vallée totalement vierge arborées de couleurs verdoyantes et chatoyantes, écrin de présentation du sommet phare et star du moment, le Denali.

Les américains lui voueront toute la journée une admiration plus forte encore que pour leur ancien président. Sitôt que le petit pointait son nez à travers les nuages, il fallait impérativement arrêter le bus pour que ces fanatiques puissent frénétiquement observer le bolide à travers l’écran de leur objet de dépendance, avant de partager cela sur Facebook afin de générer plus de Like et de commentaires….
Tiens d’ailleurs, si tu aimes cette photo, ainsi que toutes les autres de ce site, n’hésite pas à liker partager et surtout, ne reviens pas sans l’apéro! 😉

Peut-être sommes nous « blasés » ou juste décalés de ces gens. Alors oui la montagne est belle et enneigée, mais nous en avons d’aussi belles par chez nous. Désolé les gars, c’est ptet un peu chauvin, mais la Dent Blanche EST et RESTERA la plus belle montagne au monde! Nous, on est juste là pour voir de la populace locale, de la faune, de la bestiole, de la bidoche que dis-je!

Fébriles à l’idée d’en croiser de partout, chacun a le regard scolairement portés sur la baie vitrée la plus proche de son regard. Le premier qui voit un animal et crie STOP est un champion, sauf s’il a confondu un tronc d’arbre avec une panthère… Le chauffeur ne manquera pas, avec beaucoup d’humour, de faire savoir que ce dernier se sera malencontreusement trompé, sous les rires de son auditoire.

De ci de là, nous apercevons quelques Caribous (Rennes!)

La route continue sur un paysage des plus majestueux, nous offrant d’une colline à l’autre une décoration florale chaque fois différente.
Nous rentrons ensuite dans un vallon plus serré, au sommet duquel se promènent un petit groupe de chèvres alpines, blanches. Arriverez-vous à les trouver sur la photo?

Allez, parce qu’on vous aime bien, on va vous aider un peu :

Inlassablement durant des kilomètres, nous sommes bercés par le ronron du moteur, les allégories du chauffeur et les soupirs d’admiration des autres visiteurs qui n’ont vraisemblablement pas vu de leur vie 3 brins d’herbe, 2 arbres et un truc dur et pointu qu’on appelle montagne…

Le véhicule nous offre différents arrêts permettant de faire quelques photos de beaux panoramas, découvrir certains de ces animaux croisés au détour d’un regard ou simplement soulager la vessie tendue de trop d’heures à rester assis.

Arrivés au bout du chemin, une sympathique rencontre s’offre à nous. Un renne se plaît à paître tranquillement à quelques encablures de nous, se prêtant volontiers à un rôle de modèle pour les photographes en herbe que nous sommes.

Avant de revenir sur nos pas, une dernière vue de ce petit coin de paradis s’impose.

L’heure est grave, tout le monde est fébrile. Cela fait déjà 2h30 que nous sommes en route, allons-nous enfin, sur le chemin du retour, pouvoir observer un spécimen d’ours?

Les paysages défilent devant nos yeux, ponctués quelques fois encore de quelques « STOP » fébriles d’observateurs n’ayant pas encore réussi à trouver du réseau pour poster une image bien nette d’une chèvre broutant de l’herbe ou d’un renne ressemblant trait pour trait à Rudolf, sans son nez rouge.

Nous voici bientôt revenus au portes de l’espace restreint du parc, quand retentit un énième « HALT » avec l’observation d’un nouveau compagnon.

En fait non, pas seulement un, mais deux copains orignal (ou orignaux?)… Pour être certain de ne pas faire de faute de français, on va dire que ce sont des Elans! voilà!

Cette image ravit Caro, qui n’avait pas encore pu en voir de ses yeux. Nous ne savions pas faire la différence entre un renne et un élan. Voilà qui est chose faite.

Le véhicule se remet en route vers la sortie.
Et toujours pas de signe de vie de l’ursidé.
Chacun s’applique à scrupuleusement scruter la moindre parcelle de forêt environnante. De bas en haut, la forêt est mise à nu, telle une femme dans les bras de son homme, avec l’espoir de découvrir enfin le bipède.

L’histoire n’aura malheureusement pas ce mot final. Winnie étant très pudique, il a préféré se rester prostré derrière un arbre à se goinfrer d’éclairs de miel.

Nous espérons qu’il n’en fera pas d’indigestion et rentrerons tout de même ravi de la beauté des découvertes du jour.

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Jour 15 – En visite au Pôle Nord chez le Père Noël!!

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Parcours

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Voiture
Distance
225 km
Durée
3 h 30
Météo
Légèrement couvert

Nous avons tous des traditions, en fonction de notre culture, de notre région, de nos croyances ou de la météo. Des événements récurrents remplis de (bon) sens et de joie pour ceux qui désirent les vivre.

Aujourd’hui est un jour particulièrement stigmatisant et , chose particulière, pas pour des raisons calendaires. Nous allons vous expliquer tout ceci, le temps de faire s’évaporer la brume de la veille ainsi que les céphalées y relevant.

Après notre rencontre fortuite et succincte d’hier, c’est la tête dans les nuages, que nous avons rallié Fairbanks. Nuages, certes, que nous avons également retrouvé dans le lit qui nous fera office de port d’attache pour la nuit…
L’accueil y fut plutôt agréable, quoi que surprenant, deux chiens aboyants avec insistance nous servent un accueil qui au final s’avérera des plus courtois et sympathiques.

La maîtresse de maison n’est pas là. Ses 22 ans fraîchement tassés, c’est presque nue, ou du moins très courtement vêtue que nous fîmes sa connaissance, le temps de déposer son amant du soir sur l’oreiller, après son travail, juste avant de repartir en boîte pour danser….

Le message fut clair et succinct, sentez-vous ici comme chez vous, vous pouvez ouvrir les placards et manger ce que vous y trouverez, les chiens sont sympas et ces lieux sont « smokers-friendly ». Entendez par là, tu peux tirer ta clope dans la maison, je m’en carre, de toute façon, je fume la pipe et tire la marie-jeanne….

Malgré toute la sympathie, vraiment honnête, de cette jeune demoiselle et cette invitation à se sentir enraciné, le fond de l’air était un peu sale.

Volontiers nous nous serions sentis à l’aise, si la chambre ne ressemblait pas à une sale de jeux d’adulescents, dont le parfum arborant la pièce sent la beuh à pleins poumons, dont la hauteur de lit se trouve à au moins 1,20 m (Caro a eu besoin d’un système de poulies et palan pour y accéder…) et dont les draps, certes très soyeux en satin sont une revente d’occasion de matériel de déco du dernier film de boules bon marché de Jacouille et Micheline….

Enfin passons. En toute honnêteté, ce qui nous a retenu à maintenir la nuit dans ces lieux, c’est déjà l’heure d’arrivée tardive, mais aussi la présence des deux loulou, aussi gras que des télé-travailleurs en période de pandémie, mais aussi gentils que des salariés français au moment de la paie.

Nous voilà à peine debout, que le 3ème prétendant de notre hôte se fait entendre dans les couloirs.

Hâtons-nous de quitter ces lieux et réjouissons-nous de retrouver celui qui ravit le coeur des enfants chaque année avant la Saint-Sylvestre. Oui, c’est ça! Le Père Noël accompagné de son épouse ont accepté de nous recevoir dans leur modeste demeure du Pôle Nord!

Plus nous nous rapprochons de leur foyer, plus les rues revêtissent une décoration des plus accueillantes.

Si nous n’en entendons parler qu’une fois par année pour sa tournée exceptionnelle, il s’active tout le reste de l’année à préparer de réjouissant présents pour les petits et les grands. Bien qu’il ne lui faille qu’une seule nuit pour effectuer les livraison, la préparation des commandes, les grilles d’évaluation de gentillesse, les plans de fabrications et les modèles de présents sont remodelés et améliorés chaque année!
Quel travail!

Malgré son engagement digne d’un jeune workaholic cariériste, il nous ouvre avec plaisir les portes de son palais et nous offre l’opportunité de l’aider à préparer en avance sa venue.

Nous avons même eu le loisirs d’échanger quelques mots avec lui. C’est un homme des plus débonnaire et sympathique. Son charme n’a d’égal que son charisme et sa générosité.

C’est d’ailleurs avec plaisir qu’il a bien accepté de dédicacer une pose à l’attention de ces personnes qui veillent au bien-être des autres, dont on aura tant parlé et dont il faut parlé encore longtemps, les nurses ou infirmières. C’est avec beaucoup de gêne que Caro le sollicita pour une demande toute particulière, que Santa envoie quelques voeux à toutes et tous ses collègues.

Voilà-t-y pas une Caro aux yeux bardés d’émotions et toute guillerette. C’est bien mérité! Un rêve qui se réalise, des étoiles pleins les mirettes, de l’amour plein les fossettes.

Malheureusement, la Mère Noël et son compagnon durent prendre congé de nous, une foultitude de petits et grands souhaitaient également s’entretenir avec les gardiens de la fête de la Naissance et de la Joie. Il nous invite à déambuler librement dans ses ateliers et le soutenir en faisant acquisition de souvenir préparés par ses lutins chinois.

Toute l’usine est égaillée par une douce musique festive. Il y fleure bon le pain d’épices, le chocolat chaud et la bonne humeur, nous déambulons les allées flottant sur un nuage, comme dans un rêve.

Mais…. ne nous attardons pas trop, l’usine fourmille de petites mains et de badauds curieux. Laissons leur un peu de place et continuons notre visite dans le bâtiment d’à côté qui abrite le moyen de locomotion de notre Hôte.

Alors certes, ceux-ci sont probablement plus confortables ou moins épuisants pour ses compères, mais le Papa Noël préfère son traditionnel traineau, guidé par son ami festif Rudolf.

Nous nous hâtons donc à sa rencontre et avons également quelques questions quant à ces apéros sauvages qu’il organise et qui nous a privé de certaines rencontre ces derniers jours.

Le voici venir vers nous, l’air jovial mais les cernes un peu tirés. Il s’est excusé d’avoir soustrait ces acolytes sauvages à nos fortuites rencontres et nous aurais volontiers invités s’il avait eu connaissance de notre passage.

Il fit également remarquer qu’il aurait été irrespectueux de laisser sur le pas de la porte une femme aussi belle que Caro.

Il sourit puis renchérit : « un cul de Reine rencontre le Renne du C……oin »

Nous sommes restés un peu perplexe face à cette affirmations. Aussi, nous remerciâmes Rudolf qui avait l’air affairé par les enfants qui souhaitaient lui offrir cacahuètes et autres bonnes choses nourrissantes.

C’est avec des idées plein la tête, la tête dans les étoiles et le coeur embaumé que nous prenons la route pour un havre que nous souhaitons plus convivial et sain que celui qui nous a coûté de si lourdes céphalées depuis notre réveil.

Et la route est encore longue pour y arriver. Mais le trajet nous en a valu la peine. Nous voici dans une tiny house des plus douces et agréables. Il se pourrait bien que l’on y reste jusqu’à la prochaine visite de Santa et toute sa clique! Nous lui réservons un bon vin chaud puis lui assurer une douce nuit….

Joyeux Noël!

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Jour 14 – Fairbanks par le sommet du monde!

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Voiture
Distance
640 km
Durée
10 h 15
Météo
Grand beau

Bon, finalement… Le hasard et nous, c’est pas très compatible. Surtout que les conditions de vie, sans douche ni MacDo, ça n’est pas possible ni pour l’un ni pour l’autre.

Il est temps de voir plus loin, pourquoi pas Fairbanks. Le Canada, à nouveau, nous a montré ses limites… Alors que l’Alaska pourrait bien nous réserver encore quelques surprises…

Prenons un peu de hauteur par rapport à cette situation, le temps d’analyser un peu les tenant et aboutissant….
humm…
Oui!
C’est ça….

Top of the world! Il est temps pour nous de changer de point de vue et de nous rendre au sommet du monde!
Tiens, d’ailleurs au passage, si on passe par le Pôle Nord, demanda Caro, pourrions-nous faire un p’tit coucou au Père Noël?

Sitôt dit, sitôt fait. Nous prenons congé de notre confortable chambre et nous mettons en route.

Mais d’abord…

Chaque matin c’est le même dilemme…. Faut-il déjeuner, ou attendre midi pour se sustenter? Aujourd’hui, nouvelle formule, un petit taco nous permettra de tenir la journée!

Voilà qui est mieux, un petit café, une visite des lieux et nous voilà partis!

Enfin, pas trop longtemps…. Depuis là où nous sommes, nous devons traverser un fleuve, et malheureusement, les prospecteurs ont oublié de construire un pont…. A moins que ce ne soit exprès, pour que les gens du nord ne puissent pas arriver jusqu’à cet eldorado….

Du coup, les gens du nord ont été plus malins, et ont mis en place des ferry qui permettent de passer d’un côté à l’autre gratuitement…. On en vous cache pas que l’effet de traverser un fleuve puissant au volant du véhicule est très déroutant!

Au début, seuls les piétons pouvaient traverser… Mais gentiment les gens du nord ont également eu du succès dans leurs recherches.

Du coup, ils ont laissé le rafiot à la berge et ont commandé un ferry tout neuf pour faire passer les canassons (lasagnes) ainsi que les chariots à 4 roues débordant du précieux minerai.

La rivière est passée. Finalement, nous aurions pu passer ce petit pissot à gué…. pourquoi tant de complications…

Qu’à cela ne tienne. Aujourd’hui le but est de s’élever vers des cieux encore plus enrichissants….

Nous nous lançons sur une piste en terre avec la crainte de revivre encore une fois cet épisode des trampolines vers Tok. (Vous vous souvenez?)

Que neni! Bien que les routes ne soient pas bitumées, c’est un billard, une piste de compète! Chose plus surprenante encore, les routes ici, n’ont pas été tracées à flanc de côteau, mais bien au sommet des montagnes.

Flirtant d’une cime à l’autre la route nous guide à travers des panoramas plus époustouflants les uns que les autres. Plus près des cieux, nous sentons nos esprits s’apaiser de tous les tracas du quotidien. Ici, rien ne compte, tu es libre, roule, vis, prends du pays plein les bronches et apprécie!

Arrivés à l’apogée, il venait temps de faire une petite pause, déjà pour des obligations d’ordre logistique féminine, mais aussi pour manger une grande bouffée d’air et vous faire partager cet enivrant périple.

Ces lieux nous inspirent et nous apportent une grand bouffée d’oxygène. Autant vous l’avouer, malgré tous ces textes rêveurs et enchanteurs, une telle aventure confronte aussi nos deux acolytes dans leur vie de couple et dans leur vie quotidienne.

Livrés à eux-même, au milieu de nulle part, sans points de repère, et à l’aube d’une nouvelle aventure totalement méconnue qu’est la parentalité, leurs liens d’amour et leur façon de vivre sont mis à rude épreuve.

Mais aujourd’hui, plus près du ciel, toutes les difficultés semblent s’estomper. Au milieu du brouillard, il y a toujours un phare qui évite aux navire de chavirer, s’échouer et couler.

Pour nous, aujourd’hui, ce phare, c’est Elle + Lui, mais c’est aussi ce cocon d’Amour qui grandit en son ventre, et nous avions à coeur de l’immortaliser.

Reprenons la route, et emmenons-nous vers un périple toujours plus exaltant sur ces routes incroyables et improbables.

Une seule crainte, de réputation, si les pistes du Yukon sont en meilleur état que les routes d’Alaska, que trouverons-nous après la douane?

Eh bien…. du goudron! L’enfer est pavé de bonne intentions, mais le sommet du monde est goudronné! Accroche-toi petit Jésus, nous arrivons!!!

Après une trentaine de kilomètres, la route redescend, se muant en une piste de terre.

Celle-ci se retrouve fidèle à sa réputation…. Si les pistes du Yukon sont des pistes de billard, celle d’Alaska sont plutôt des pistes de rallye, réservées à l’élit(r)e.

Qu’à cela ne tienne, notre véhicule nous mènera à bon port et en toute sécurité, madame peut dormir tranquille.

Après avoir traverser maints sommets, redescendu plusieurs vallées et traversé quelques gorges, nous faisons halte dans un village fort sympathique, dont le nom est aussi le menu que Caro préfère commander dans son établissement préféré, l’auberge de l’arche dorée (MacDo……)

Eh oui… Nous voici arrivés à Chicken (pouds-laid), qui n’est apparemment pas un haut lieu de l’élevage de galinacées, mais dont les traces laissent imaginer une riche histoire de pionniers ayant fait bonne fortune.

Au vue, des moyens déployés, on comprend aisément que le résultat devait, à l’époque d’or de la région, être largement rentable.

Mais pas le temps de traîner, la route est encore très longue jusqu’à Fairbanks…. Et surtout, on est si proche des pôles, nous rêvons encore de pouvoir passer faire un coucou au Père Noël!

Hein? Père Noël??? Oui oui c’est bien cela!

Étonnamment, la route nous a menés jusqu’à sa porte!!!!!
Les plus réticents sont bien obligés d’y croire, nous avons trouvé la maison du Père Noël!!!!

Et pour preuve!!! Voyaez plutôt :

Malheureusement, la conversation fut très courte. Le Père Noël dut prendre congé de nous pour partir à l’apéro avec ses rennes, malgré l’offuscation de la Mère Noël.

Il nous fit un petit sourire gêné, en disant que Rudolf l’avait invité à une petite fête avec tous ses amis… Il avait même fait venir tout une équipe d’animaux depuis Whitehorse… ça ne se refuse pas….

Par contre, il nous a promis que nous pourrions nous revoir le lendemain….

Soit!

Nous prenons congé de lui et soupçonnons que ce Rudolf doit être un sacré fêtard… Tiens, d’ailleurs, son nom ne nous est pas inconnu….

Hésitant encore dans le menu du soir, notre choix s’est finalement porté sur un restaurant chinois, décevant…

L’estomac rempli, mais un peu déçus, nous nous rendons vers Fairbanks où nous attend notre chambre….

Là encore, tout un poème vaporeux…. Mais nous vous en dirons plus demain…

Il est tard et l’odeur tonitruante de la mariejeanne qui règne dans notre chambre notre pousse dans le pays des songes, où nous revivrons volontiers la somptueuse épopée de ce jour

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Jour 13 – C’est la ruée vers l’or! Allons au Klondike à Dawson City

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Voiture
Distance
532 km
Durée
6 h 15
Météo
Couvert

Même si notre vie est réglée comme du papier à musique, on ne peut pas tout maîtriser dans un quotidien marital, et encore moins en voyage de noces.

Le séjour à Whitehorse ainsi que les examens médicaux de Caro ont mis bien à mal nos finances, tant et si bien qu’il nous faut maintenant trouver une solution pour subvenir à nos besoins et financer le retour (de madame au moins, monsieur étant heureux ici).

Comme on sait que ces chères dames aiment tout ce qui brille, pourquoi ne pas tenter de faire fortune en découvrant un peu d’or!

Oui, tu sais…. Le Klondike, c’est LÀ que les pionniers ont fait fortune il y a 200 ans, dit Caro…. « On pourrait se refaire! »
« Ah, pis tiens! On pourrais aussi jouer au Méga Lotto…. »

Alors pour les jeux de hasard, Chris n’y croit pas trop, il suffit de voir sa femme…..

Avoir de la chance, ça n’arrive qu’une fois.

Mais si on considère que Chris a sa Perle et que Caro a son Pitt, il se pourrait bien qu’ensemble ils puissent trouver une PePitt!!!!! (ouahhhhhhh!)

Ne tardons plus et mettons nous en route pour Dawson City, haut lieu du Klondike, des saloons, des danseuses de kankan et point d’accueil de prospecteurs en devenir.

Il faudra braver tous les dangers pour y arriver, comme par exemple :

Les vieux bus allemands qui ne peuvent pas en avant. C’est assez drôle, parce que ce pauvre chauffeur a fait toute la route sans s’arrêter, à fond de gaz (puants), sans jamais s’arrêter. Nous l’avons croisé plusieurs fois, suivi souvent et longtemps, et dépassé rapidement. Nous avons pu nous permettre le luxe de faire quelques pauses, après quoi nous le retrouvions en route.

Malheureusement, nous n’avons pas pu l’accueillir à Dawson City, sans quoi nous lui aurions offert gite et couvert pour sa bravoure avec un véhicule de si basique facture.
Mais ce n’est pas le seul danger qui guette un explorateur aguerri….

Si les incendies sont un cataclysme pour les européens que nous sommes, ici c’est un signe de renouveau. Il permet à la flore de se régénérer et permet aux jeunes pousses de remplacer les arbres malades.

Un incendie reste toujours impressionnant et dangeureux, nous n’étions pas certains de pouvoir traverser ces contrées. D’ailleurs, les routes que nous avons arpentées étaient fermés pour ces raisons, il y a 4 jours à peine.

Mais, il y a d’autres rudesses encore à endurer :

Les moustiques locaux sont aussi envahissants et langoureux qu’une adolescente à son premier rendez-vous.
Même la satisfaction d’un besoin primaire masculin devient compliqué par la présence d’autant d’admiratrices qui se font la cohue pour voir, hilares, un bout de peau aussi petit.

Nouvelle réjouissante pour Caro, dans l’hypothèse où certaines de ces énergumènes viendrait à poser un selfie sur un coin d’épiderme de son homme, il se pourrait qu’elle puisse enfin admirer un organe de consistance enfin acceptable… mais passons…. il y a pire…..

Comme vraisemblablement nous ne sommes pas les seuls à chercher la bonne fortune, les pistes sont démontées… Nous voici donc à l’arrêt, dans l’espoir qu’un véhicule pilote vienne enfin nous présenter le chemin qui nous mènera sans encombre au trésor.

Il aura fallu à ce satané véhicule presque une demi-heure pour enfin arriver! Et le chemin qu’il nous a proposé fut largement d’embûches et de pièges.
A cela, nous dédicacerons tout notre respect à ces deux motards qui ont choisi le moyen le plus compliqué pour traverser ce champ de mines et de glaise où l’adhérence de nos véhicules à 4 roues a été mise à mal.

La route nous a également toujours gavé de majestueux paysages. Le premier salaire d’un aventurier n’est pas toujours celui qu’il espère. Ne dit-on pas d’ailleurs que l’important dans la vie, c’est surtout le chemin, bien plus que le but?

Enfin, la ville de notre richesse pointe le bout de son nez!

Et là, déception….. Nous attendions à un tapis rouge, des bâtiment énormes, des femmes nues, des pompiers en tenue de travail….. Que neni!

La ville est restée dans son jus, les devantures nous proposent des saloons, des barres pour attacher les chevaux, des chambres spartiates et les locaux chevauchent des fer à moteur dont le bruit subodore que le moteur est extrait d’un vieux bateau datant de la révolution française….

A écouter avec le son!

Nous nous en suffirons pour ce soir. La leçon, l’Amour est la choses la plus chère que nous partageons les deux. Tant pis pour les cailloux qui brillent et autres pépites. Nous deux Pitt profiterons à fond de notre aventure quoi qu’il en coûte et veillerons surtout à se soutenir et s’aimer l’un et l’autre.

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Jour 12 – Le moment de vérité

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Parcours

Déplacement
Voiture
Distance
154 km
Durée
3 h 15
Météo
Ensoleillé

A bien des égards, la vie d’une femme peut être compliquée. Elle doit veiller à sa ligne, rester toujours jeune et belle, avoir toujours le bon mot en toute circonstance, rassurer son mari et porter le fruit de leur amour.

Pour tous les autres, ce sont des us sociaux ou des cadeaux de bienveillance, dont le mari ne saurait tenir rigueur. Mais s’il est quelque chose qu’un homme ne puisse faire à la place de sa bien-aimée, c’est porter cet enfant qui viendra bientôt.

Pour nos épouses, ce n’est pas juste un ventre qui gonfle, un appétit grandissant ou des envies (de bouffe!) exacerbées…. C’est aussi une tempête hormonale de laquelle résultent des inconforts et dérangements quotidiens.

Être une femme enceinte, ce n’est pas juste être fatiguée, avoir des nausées, être irritable ou aller se repoudrer le nez tous les quarts d’heure…. C’est aussi un chamboulement interne, émotionnel et toute une foultitude de questionnements, doutes, interrogations et autres sujets existentiels.

Pour toutes ces raisons, son chéri se tient à ses côtés, prêt à absorber tous les coups d’orages, faire office de bouc-émissaire à tous les prétextes et surtout veiller à ce que sa Belle ne manque de rien et qu’elle puisse évoluer dans ce monde qu’elle considère maintenant hostile, en toute sécurité.

Il en va de la santé de ce petit bout de haricot en train de lui démonter les ovaires…. Donc aujourd’hui, petit moment de bonheur et de découvertes, nous avons rendez-vous pour le contrôle ôôôhhh combien crucial des 12 semaines.

Depuis des semaines, voire des mois, nous avons somptueusement planifié ces rendez-vous depuis la Suisse, après avoir reçu la bénédiction et les consignes de la médecin chargée de suivre Carotte.

La rencontre avec la spécialiste se passe bien. L’anglais largement perfectible de Chris suffit à se faire comprendre, et la médecin s’applique à expliquer lentement, afin que toutes les informations puissent être bien assimilées et retransmises à Madame.

La grande surprise, c’est qu’il n’y aura malheureusement pas d’échographie digne de ce nom aujourd’hui. La spécialiste a bien pris connaissance des critères d’évaluation demandés par la gynécologue valaisanne, malheureusement l’hôpital desservant une ville de plus de 30’000 habitants, ainsi que toutes la région du bush n’est pas équipé d’appareils aussi performants. Elle se sert d’un appareil d’échographie dont le format aurait très bien pu passer dans une enveloppe correspondant à la facture que nous paierons en quittant le cabinet.

Grâce à ce merveilleux et minuscule appareil que nous avons pu apercevoir à peine quelques secondes, et de très loin, la spécialiste est formelle! Notre petit bout est au meilleur de sa forme, la taille est dans les côtes tolérées à ce stade de la grosses, le coeur bat, la position est excellente….

Pour marquer le coup de « grosse échographie de souvenirs de vacances », ce petit rêve de créer une anecdote avec une jolie image en forme de carte postale a fondu aussi vite que les glaces que Caro s’engloutit en ces périodes de chaleur… Note réconfortante tout de même… ce petit en aura des histoires à raconter… le pauvre s’est fait trimballer des milliers de kilomètres à travers des routes ou mêmes l’haltérohpile le plus entraîné aurait fait glisser la canette de ses mains en roulant et en passant sur un petit DUMP routier, équivalent d’une rampe de lancement d’une navette spaciale…..

Nous repartirons donc sans notre précieux sésame donnant l’accès à cette belle échographie…. snif…

Pour ce qui est des autres tests plus « critiques » qui permettent de vérifier que les chromosomes de madames de viennent pas parasiter ceux de bébé, notamment le 21ème, la physicienne (ou c’est comme ça qu’ils/elles s’appelent ici) est unanime, seul un test sanguin (à 450 balles!!!) nous donnera la vérité.

Mais évidemment, ici, on consulte, on n’agit pas… le gros oeuvre est à faire à l’hôpital, la prise de sang également, du coup.

Si on avait su, on aura simplement collecté toute la horde de moustiques qui s’attellent au quotidien à chatouiller madame… On aurait certainement récolté quelques litres, pour les bonnes oeuvres et pour le test….

Une ordonnance vite signée, la facture soldée, nous voila rapidement en route direction l’hôpital. Les résultats ne seront disponibles que dans un délai de 10 à 15 jours ouvrés…. Si nous l’avions su avant…. Nous aurions simplement planifié tout cela après nos vacances… qu’à cela ne tienne… ça fera la petite histoire!

Résultat de la matinée,
La médecin trouve tout ça très bien.
Les résultats du sang vont prendre un peu de temps.
La Bien-Aimée est un peu désorientée.
Son homme de main lui propose du soutien,
Du réconfort il lui apporta, par le bonheur de son estomac!
Quand Caro en a plein le dos, rien ne vaut un MacDo!!!!
Et un peu de shopping, pour que son sourrire s’affine!

Remis de toutes ces émotions, et le ventre bien tendu (merci petit Jésus), nous rentrons à l’appart’ pour nous reposer un moment.

Ce soir nous sommes invités…. Ehhh oui!!! Fabien et Raphaëlle, et leur petite fille Rose, dont nous avions fait connaissance à Juneau, nous ont invités chez eux pour une petite soirée grillades, avec leur voisins. Notre mission du jour, prendre le dessert.

Nous leur aurions volontiers préparé un bon dessert « à la française » préparé de nos petites mains, malheureusement, cela s’avère un peu compliqué dans notre cuisine, certes magnifiquement bien agencée et équipée, mais spartiate en ce qui concerne la préparation de plats plus élaborés… Qu’à cela ne tienne, nous trouvons dans le commerce une tarte au citrons meringuée, qui ravira toute les papilles.

Pour ceux qui souhaiteraient faire un voyage dans le grand nord, et surtout dans la magnifique région de Whitehorse, Fabien et Raphaëlle proposent différentes activités d’été et d’hiver, aussi avec les enfants et surtout avec les chiens de Fabien.

Musher invétéré, Fabien n’a pas seulement une passion mais fait un véritable métier avec ses compagnons à quatre pattes. Il s’est exilé avec sa moitié, de Grenoble pour partir à Whitehorse exercer dans les Grands Espaces.

De notre propre chez, nous vous encourageons volontiers à les suivre suivre leur page Facebook et sur leur site :

https://www.facebook.com/CanadaYukonSkiNordicExpeditions/

https://www.yukon-ski-nordic-expeditions.ca/

Quelques messages échangés nous permettent de recevoir l’adresse, à une bonne trentaine de minutes de Whitehorse, et surtout au beau milieu de… rien!!!

Pour le coup, le GPS ne nous est de quasi aucune utilité… Il faut suivre scrupuleusement les indications données et la moindre route ratée peut nous conduire à un désastre total!

Nous nous sommes engagés sur ces pistes cahoteuse et graveleuses depuis un bon moment déjà.
La végétation se ressert de plus en plus et l’état de ce qui nous sert de voie d’accès semble être de plus en plus cahoteuse…. Est-ce qu’on ne va pas finir au fond d’un précipice ou dans un cul-de-sac bientôt?

Et tout d’un coup, miracle! La description faite par message correspond à ce que nous avons devant les yeux, on dirait bien que nous sommes au bon endroit!!!

Cette petite maisonnette cachée sur la colline sera notre point de chute de la soirée.

Nous sommes accueillis par les maîtres de maison, ainsi qu’un jeune couple. Chose étonnante, la demoiselle parle un anglais dont l’accent semble étonnamment frenchie….

Eh oui! Elle s’appelle Margault et vient…. de Thonon! Non de bleu… ça en fait des ressortissants alpins au mètre carré ce soir…. Elle vient au bras de son chéri, qu’il ne nous en veuille pas, nous avons oublié son prénom. Un jeune super sympa, du cru et de la région.

Au menu de ce soir, grillade, au feu de bois, dans un chassis de grill à gaz, de saucisses de caribous (rennes) et de bisons sauvages, le premier étant chassé par le chéri de Margault, le second par les mains de Fabien, les saucisses ont été faites par les petites mains de chacun.

Quel régal de passer cette soirée avec des gens de si bonne compagnie. Chose surprenante toutefois, nous étions 3 couples à majorité francophone, et pourtant nous avons passé la soirée à converser anglais…. Nous avons dû nous plier à la langue locale…. Qu’importe, je suis certain que Caro a pu assimiler l’essentiel des conversations, et lorsque ce n’était pas le cas, Raphaëlle lui a fait fait le tour du propriétaire, en français bien évidemment.

Fabien nous a également permis de faire connaissance avec les locataires de son chenil, qui sont tous plus curieux, doux, joviaux et sympathique les uns que les autres.

La soirée s’avançant, et le vent frais nous rafraîchissant, il est malheureusement temps de prendre congé de nos hôtes pour regagner nos peinâtes et préparer le voyage de demain qui s’annonce fort long.

Un énorme merci à vous trois pour cette accueil. Ce n’est pas juste des mots, promis! Nous ne manquerons pas de retourner à Whitehorse et nous réjouissons de passer à nouveau un moment des plus agréables avec vous… Et comme promis, lors de votre prochaine visite en Europe, nous serons heureux de vous accueillir sous notre toit.

A très vite!

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Jour 11 – L’orage est passé, partons à l’aventure au Yukon Wildlife

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Parcours

Déplacement
Voiture
Distance
128 km
Durée
2 h 45
Météo
Ensoleillé

Le temps est au beau fixe, le nez, les bronches et le postérieur de madame aussi apparemment. Nous tentons une escapade sauvage hors du logement, lieu que j’avais repéré la veille, circuit en voiture facilement accessible.

Nous nous lançons dans une piste tout terrain, usuellement utilisée pour les campeurs (équipés d’une jeep, bien évidemment).

On peut constater que même dans ces terrains reculés, la folie humaine durant le lockdown aura eu des effets néfaste, tant et si bien que même dans ces endroits reculés de centaines de km de la dernière localité, les autorités ont dû mettre en place des interdictions.

Bien qu’ayant récupéré un peu de son état de santé, Caro se sentait un peu chancelante et me demanda de rentrer.

Après l’avoir déposée sous son duvet et tendrement embrassée au milieu du front, Chris reprit la route pour découvrir d’autres lieux insolites dont la présence n’est pas indiquée sur les cartes.

Sa route l’a conduit pour finir à Whitehorse, ou il se mit en tête de visiter en solitaire le fabuleux (selon les avis d’autres visiteurs) musée de Beringia, qui présente la faune, la flore et l’histoire locale, mais d’abord un petit arrêt au musée des transports s’impose.

La devanture est alléchante et il se réjouit à l’idée de découvrir les véhicules et moyens surdimensionnés utilisés par les pionnier pour explorer ces terres hostiles.

Hop, hop, hop….. Un instant, le téléphone sonne. Caro se sent en meilleure forme et aurait envie de découvrir le parc animalier du Yukon Wildlife Preserver qui se trouve…. à 200mètre de l’endroit ou nous vivons ces quelques jours.

Tant pis pour le musée, nous le ferons demain durant notre visite en ville et le wildlife ferme bientôt.

Sitôt dit, sitôt fait, nous voici dans ce parc naturel en extérieur, ou nous pourrons enfin découvrir tous ces ursidés, bovidés, capridés, canidés et autres animaux qui peuplent les monts et forêts avoisinnants, quelle bonnidé!

La trajet nous promène sur un merveilleux parc à l’état sauvage durant quelques 5km.

Après une brève rencontre lointaine avec les bisons, Caro souhaite faire connaissance avec les voisins direct de l’appartment, les cerf mulets, ou cerfs à queue noire.

Hé comment pétole?
Salut voising! Tu vas bieng? On se fait un cinquante-et-ung?

La visite se poursuit et ravit nos yeux et nos gambettes sur les presque 3h de visite. Nous espérions rencontrer également quelques orignaux, malheureusement.

Armés de notre sourire, d’un gâteau et d’une bonne bouteille, comme tout bon voisin, nous avons sonné à sa porte, regardé à travers le grillage, attendu longtemps dans l’espoir de le voir. Et lorsque nous l’avons appelé sur son portable (Eh ouais, ils sont modernes les élans, mais nous n’avons toujours pas compris comment ils font pour décrocher…) un message indiquait qu’il avait pris son élan était parti en piste dans la montagne de derrière chez son voisin le renne et qu’il serait absent pour la journée au moins….

Allons rencontrer d’autres résidents du quartier, notamment les petits chats sauvages (lynx), les canidés futés, qu’ils soient habillés pour les froids extrêmes ou qu’ils fassent brûler la viande sur le grill…. (renards polaires et renard rouge)

Là encore, ils ont eux aussi été invités chez le renne, Rudolf crois qu’il s’appelle… Mais quel festoyeur celui-ci…. Il a du succès avec toute la gente!

Nous avons questionné des spermophiles (écureuils) et quelques marmottes croisés en chemin. Eux aussi étaient désolé car comme nous, ils n’étaient pas invités.

Merci les chèvres blanches pour cette précieuse information grugée en chemin

Dommage! Caro s’occupera de la bouteille et Chris dégustera volontiers le cake…

L’aventure nous mènera gentiment vers la sortie où nous croisons encore quelques boeufs musqués qui faisaient la fête entre eux et n’ont même pas pris la délicatesse de nous saluer…

Eh bien, quel charmant voisinage. Nous allons donc rentrer à nos pénates et profiter d’une petite soirée en amoureux.

D’ailleurs, je crois que Madame commence à ressentir un peu les effets du froids, avec tous ces vents pris à rester devant les portes de nos voisins.

D’ailleurs, à la France qui joue à la télé, il ne faut à tout prix par rater cela!

Bon, ou vous laisse, on dirait bien que les frouziennes ont marqué le premier goal…

Belle soirée!

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Jour 10 – Petite journée à prendre soin de soi en solitaire à Whitehorse

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Parcours

Déplacement
Voiture
Distance
60 km
Durée
1 h 15
Météo
Beau

Elle rêvait de Rudolf depuis des semaines… Son rêve est aujourd’hui exauvé. puisqu’elle a pu faire sa connaissance aujourd’hui, en se regardant dans le miroir!

Eh oui, c’est cette fois le tour de Madame de se payer un bon refroidissement, des bronches entartrées, des narines plus liquides que la bière à l’apéro et une bonne fièvre avec tout cela… Il y a quand même de la justice sur cette terre….

Du coup, au bazar les programmes de visite en amoureux de la ville, musée et autres balades main dans la main pour aujourd’hui. Il est plus important que madame veille à son repos et puisse se rétablir rapidement

Monsieur profitera donc de sa journée, pour s’aérer un peu l’esprit, se reposer, mais aussi dépoussiérer et élager la toison si fournie de l’objet de sa plus grande fierté, sa b…… arbe!!!!

Après quelques recherches, il tombe sur des échoppes de barbier ouvertes le dimanche. Chris se réjouit de trouver un professionnel un peu à la rustique, avec coupe-choux et tout et tout….

Pas de chance pour cela! Il se fait accueillir par un jeune sympathique au origines philippines. Il lui présente un poster avec une quinzaine de photos d’hommes avec coupes, barbes et teintes toutes différentes. Le choix était difficile, et on voyait sur l’artisan que le temps c’était de l’argent et que de ma réponse dépendait la file d’attente des autres clients qui passeront bientôt le pas de la porte de sa boutique.

Qu’à cela ne tienne, Il en choisit une, en priant que le résultat ne le défigure pas trop.
A vous d’en juger…. Au moins, sa douce chérie pourra profiter de ses douces lèvres sans rester crocher aux crins rebelles.

Armé de ses 12 rasoirs électriques (oui, Chris les a comptés !) et 8 paires de ciseaux, l’histoire fut bouclée en moins de 11 minutes, 78 secondes et 98342 centièmes.

Monsieur a dû lui demander à plusieurs reprises de raccourcir encore des coins qui rebiquaient ou qui dépassaient. Ça n’est pas la panacée, mais ça fait plus propre, le tout pour 45 dollars canadiens, soit environ 33 francs.

Avant
Après, tout sourire

La différence n’est pas flagrante, mais une fois revenu à l’appartment, madame a approuvé, entre 2 éternuements, 7 quintes de toux, 4 mouchoir et 3 bâillements.

S’en suivit un petit détour au magasin pour faire quelques courses, dommage pour Caro qu’elle ne fut pas présente. Son établissement fétiche lui aurait certainement redonné quelques vigueurs et espoirs.

Chris repart donc découvrir un peu les environs, se laissant porter par les routes qui se présentaient à lui.

De magnifiques décors se présentent dans la région, comme à l’habitude sur ces terres, tous sont plus variés les uns que les autres.

Le fleuve Yukon

De retour à l’appartement, madame toujours à l’agonie s’est réfugiée dans sont lit. Après lui avoir préparé un grog bien corsé afin qu’elle guérisse vite, puis l’avoir embrassée, celle-ci s’est réfugiée sous la couette dans la chambre, laissant Chris seul et bien triste, se demandait comment trouver un partenaire de jeu….

La partie fut très sympathique et les adversaires bons joueurs, c’est une occasion de passer une bonne soirée en l’absence des femmes…..

Avis aux amateurs!

Enfin, comme la nuit ne tombe pas dans ces lattitudes, Chris s’est offert le luxe d’une balade de minuit en douce compagnie d’êtres suceurs et piqueurs…. Qu’à cela ne tienne, le jeu en valait le coup d’oeil

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Jour 9 – En fait le Canada, c’est bien! Surtout à Whitehorse

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Parcours

Déplacement
Ferry puis voiture
Distance
220 km
Durée
6h
Météo
Plus ou moins beau

Nous avons eu la chance de découvrir jusqu’ici des endroits incroyables, portés par un écrins de couleurs et de volumes variés, subtiles et enivrants. Bien qu’heureux au chaud dans ce douillet coquon, nous en voulons encore plus. Oui, Madame a un peu déteint sur son mari pourtant si pragmatique d’habitude.

Nous tentons à nouveau notre chance dans le Yukon! L’Alaska c’est cool, mais toutes les promesses n’ont pas encore été tenues…. Il est temps de prendre la route pour Whitehorse.
Deux choix s’offrent à nous, soit une route interminable jusqu’à Haines Junctions puis Whitehorse (environ 8h), soit une traversée en ferry et une magnifique route (de ce qu’on nous a dit!) mais qui pèsera encore une fois dans les excédents de budget à hauteur de 250 balles!

Bon…. On n’a qu’une vie et les avis sont unanimes, nous allons prendre le ferry, économiser quelques heures et passer par Skagway.

En soi, le voyage sur l’eau est relativement court, environ 1h. Ce qui prend du temps c’est l’accostage, le chargement puis le déchargement des véhicules, le parcage au petits oignons de ceux-ci afin de maximiser l’espace, et l’attente interminable d’un groupe de motard bruyants et volubiles pas bien pressés de rentrer dans le ventre de la bête.

Ca y est! Nous nous mettons enfin en mouvement, après une trrrrrrrrès grosse heure de retard.

Nous prenons le temps de découvrir la bâtiment et ses équipements. Nous sommes équipés comme si l’on allait partir 3 semaines en grosse mer…. Il y a même des couchettes! Pour 1h? ça ferait 58 minutes mal investies….. Monsieur préférant le grand air et les grosses mécaniques… (hep hep hep hep….. on voit vous les gens à l’esprit mal tourné hein….)

Le reste de la traversée se déroula sans embûche. Sur le pont, nous croisons à nouveau la bande de volubiles et exubérants cyclistes du dimanche, posant fièrement devant leur mère patrie. On eu dit un groupe de quinqua qui recherche l’idylle que leurs parents avaient vécues quelques décennies plus tôt.

Débarqués sur la côte, nous reprîmes la route, fébriles et bien contrariés par le contretemps qui a sabordé notre planning pourtant si bien rôdé jusque là…. (rires…..)

A nouveau, nous grimpons les cols, redescendons les vallées sur des routes sinueuses et nous nous étouffons de tous ces panoramas ébouriffants.

Nous roulons maintenant depuis quelques heures. A son habitude, madame somnole ou promène ses yeux de façon silencieuse pour caresser les reliefs alentours.
Quand d’un coup, elle se dressa fébrile sur son siège en hurlant plus fort que la sonnerie de réveil de Chris au petit matin….

Mais que se dresse-t-il au loin? Nous allions trop vite…. Raté, pas vu… Il faut absolument faire demi-tour!!!

Il se cache le bougre

L’animal n’est pas farouche, en même temps, les 50 mètres qui nous séparent de lui assurent une distance de sécurité confortable, pour lui aussi bien que pour nous.

Quelle joie de pouvoir l’observer aussi librement. Nous passons de longues minutes à l’observer et imaginer la douceur de son pelage et la chaleur qu’il pourrait apporter aux pieds en se levant le matin. Jusqu’au moment où il fondit à l’horizon, derrière quelques broussailles, sans avoir pris la peine de nous saluer. Nous lui souhaitons bon appétit et le remercions pour cette rencontre impromptue mais fort agréable.

La route nous mènera finalement jusqu’à Whitehorse, voir même un petit peu plus loin, dans un nouveau petit nid bien douillet et très accueillant, où nous avons même eu une attention vraiment touchante pour notre voyage de noces de la maîtresse de lieux. Nous l’en remercions encore.

Note : Nous la dégusterons avec joie à notre retour, voire même dans quelques mois. Si la propriétaire avait pris la peine de mieux se renseigner, elle aurait pu se douter que Caro n’aurait pas pu apprécier à sa juste valeur ce présent pour encore quelques mois.

A défaut, nous profiterons d’un bon petit morceau de viande sur le grill tout neuf qui nous est mis à disposition. Miam… Bon appétit et belle soirée!

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