Jour 8 – Chilkoot lake, à la recherche du grand ours poilu

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Parcours

Déplacement
Voiture
Distance
40 km
Durée
1h30
Météo
Frais mais beau

Déjà la veille, Chris se sentais un peu frêle. Sa nuit fut brûlante, non pas d’attraction pour sa femme. Bien que son amour et son admiration de la beauté de sa douce ne font aucun doute. Mais cette nuit fut torride en raison d’une bonne fièvre / crève / grippe / covid… On ne sait pas ce que c’est et peu nous importe, mais il a passé une nuit chaude et moite, signe d’une convalescence venant après une bien triste série de remplissage de mouchoirs.

Que les soucieux se rassurent! La nuit de la belle n’a pas été trop entachée par le tintement resplendissant d’un éternuement qui vint du fond du coeur.

En guise de paix avec sa santé, cette journée sera d’abord placée sous le signe du repos bien mérité, suivi d’une petite chasse aux ursidés et à leur proie favorite, le salmonidé.

Tous les guides le disent, pour voir des ours, c’est à tous les coups vers le lace de Chilkoot, qui est également un haut lieu de pêche!
On y trouve également en petites lignes au fond de la page quelques recommandations sur les bons agissements en cas de rencontre avec un ours :
– Accueillez-le chaleureusement
– Serrez le fort dans vos bras
– Faites-lui la bise
– Offrez lui une bonne bière
– Et finalement, invitez-la à un BBQ de saumon!

Caro n’était pas très convaincue, mais Chris trouve qu’il n’y a pas meilleure façon de briser la glace et adoucir un poilu affamé!

30 petites minutes d’une belle route côtière nous mène jusqu’à l’entrée d’une vallée étroite et verdoyante, où une forêt de panneaux rappellent l’importance d’avoir une bière au frais et une bonbonne de spray au poivre, la bière étant pour l’ours et le spray pour madame qui n’arrête pas de jacasser!

Bien que peu rassurés, nous arrivâmes sur une place fort fréquentées pour d’autres curieux. Voilà un signe plutôt prometteur, nous nous mourrons pas de soif, et en cas d’agression, d’autres badauds auront certainement dans leur véhicule, cordes, sangles et tout le matériel nécessaire à s’assurer une journée délicieuse et calme.

Une fois ces prérequis de sécurité actés, Caro fut rassurée et consenti à me rejoindre sur la place pour observer quelques spécimens d’aigles eux aussi imberbes, hilares de constater tant d’agitements pour le désir de croiser leurs concurrents certes plus imposants, mais qui leur volait leur pitance aquatique et la vedette au passage.

Ragaillardis par cette rencontre fort amicale, et en quête de plus de découvertes, nous nous décidons de nous aventurer dans la forêt. Enfin, Chris surtout car sa délicate n’était pas sûre d’avoir les bons réflexes en cas de rencontre fortuite. Qu’elle se rassure, son preux chevalier veille sur elle, les ours n’ont qu’à bien se tenir!

Est-il par là? ôôôô mon dieu!!!! le suspens est intenable!!!

Nous avançons dans la pénombre, côte-à-côte avec un binôme vraisemblablement allemandes, elles non plus pas très rassurées apparemment. Sans pour autant se concerter, le fait de rester groupés rassure les uns et les autres.

Finalement, plus nous avancions, plus la forêt devenant dense et nous prîmes finalement la décision de retrousser nos pas et redescendre vers la rivière où nous devrions pouvoir observer quelques délicats filets, pas encore fumés ni dégustés.

Soulagés de ne plus craindre à faire de surprenantes rencontres, nous mîmes toute notre attention à pouvoir, comme le font des spécialistes chaque jour, sur une chaise au milieu de l’eau (oui oui c’est un véritable emploi!) compter les saumons qui remonteront le cours d’eau….

Malheureusement, là encore nous faisons choux blanc.
Qu’à cela ne tienne, notre attention se porte sur la flore environnante, la beauté des fleurs, la variété des couleurs ravit nos yeux et nos esprits.

En suprême ou à la broche? hummmmm

Ce fut finalement une belle découverte, qui certes, fit hausser le niveau d’adrénaline. Nous nous sommes finalement retirés dans nos doux appartements, où nous avons pu, en toute sécurité, observer une autre forme de faune locale, des poules dans leur enclos.

La galerie du jour

2 réponses sur “Jour 8 – Chilkoot lake, à la recherche du grand ours poilu”

  1. Je vois là encore un trait de caractère de ma fille « courageuse mais pas téméraire » et c bien pour une mère qui croit en ce caractère de retrait car au moins elle ne se met pas en danger devant les ours et autres aigles chauve ou pas.
    BRAVO ma fille tu as sous ou sur comme tu veux, un homme un vrai, bien qu il ne sente pas trop le sable chaud ou que je n ai pas vu ses tatouages, mais bon il semble adapté aux situations, tu me diras, c normal pour un mari qui a l origine des temps, est là pour protéger sa FEMME.
    Chris continue de décrire ces bonnes journées tu ns, enfin je dis ns mais en tous les cas moi, régale, et je vois que même à la sortie d une grave maladie tu t en sors SUPER bien.

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