Jour 16 – Et si nous prenions de la haute vers Denali?

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Parcours

Déplacement
Voiture
Distance
240 km
Durée
6 h 30
Météo
Légèrement couvert

La journée de la veille fut riche en émotions, il sera difficile d’égaler tant d’amour et de joie pour les prochaines étapes.

Mais nous allons faire de notre mieux et continuer à nous laisser bercer dans tant de bienveillance.

Aujourd’hui, nous quittons les routes, pour nous laisser bercer par le doux ronron d’un bus touristique, qui nous amènera à la découverte de la faune et la flore protégées du parc national de Denali.

Ce nom vous est inconnu? C’est possible, il s’appelait, il y a quelques années à peine (avant 2016) le parc Mc Kinley, surplombé du plus haut sommet, éponyme, de l’Amérique du Nord, à 6190m d’altitude.

L’itinéraire nous mènera durant tout l’après-midi jusqu’en soirée à travers le parc sur plus de 60 miles, environ 90 km (autant pour le retour!)

Profitant de la matinée pour se reposer dans cet écrin bucolique et romantique, nous nous mettons en route à l’heure de l’apéro. Arrivés sur place, une première mission est à accomplir, assurer l’endurance pour le reste de la journée. Pour cela, un seul remède, une bonne PIZZA!

Saumon (local!) pour monsieur et Jambon de Parme (italien!) pour Madame.

Repus, il nous fallait une activité en lien avec notre cycle de digestion. Comme nous avons encore un peu de temps avant de retrouver notre bus, nous profitons de visiter le centre d’informations qui expose également un musée soigneusement agencé, sur l’histoire de la faune, de la flore et comment le tourisme est arrivé jusqu’ici.

Un peu plus tard, le bus nous accueille, le chauffeur sera également notre guide et partagera avec toute sa sympathie ses anecdotes grugées depuis des années au volant de son bolide.
Pour nous permettre de survivre, après quelques informations sur les ceintures de sécurité, les voies de secours et les parachutes en cas de panne moteur, un coffret souvenir avec 3 chips, 2 cacahuètes et un cookie au chocolat nous sont offerts.

La première heure de route est encore accessible aux véhicules privés et autres RV (recreationnal vehicles, autre nom de camion de la mort qui tue qui t’offre un toit solide n’importe où à côté de ta tente ridicule de petit pecno). Cette partie du chemin est certes agréable mais n’offre rien de plus révolutionnaire que nous n’ayons pas déjà rencontré durant ces milliers de kilomètres arpentés à travers ces vastes terres.

La seconde partie de notre trajet se découvre après le passage d’un pont puis d’un col et nous dévoile une vallée totalement vierge arborées de couleurs verdoyantes et chatoyantes, écrin de présentation du sommet phare et star du moment, le Denali.

Les américains lui voueront toute la journée une admiration plus forte encore que pour leur ancien président. Sitôt que le petit pointait son nez à travers les nuages, il fallait impérativement arrêter le bus pour que ces fanatiques puissent frénétiquement observer le bolide à travers l’écran de leur objet de dépendance, avant de partager cela sur Facebook afin de générer plus de Like et de commentaires….
Tiens d’ailleurs, si tu aimes cette photo, ainsi que toutes les autres de ce site, n’hésite pas à liker partager et surtout, ne reviens pas sans l’apéro! 😉

Peut-être sommes nous « blasés » ou juste décalés de ces gens. Alors oui la montagne est belle et enneigée, mais nous en avons d’aussi belles par chez nous. Désolé les gars, c’est ptet un peu chauvin, mais la Dent Blanche EST et RESTERA la plus belle montagne au monde! Nous, on est juste là pour voir de la populace locale, de la faune, de la bestiole, de la bidoche que dis-je!

Fébriles à l’idée d’en croiser de partout, chacun a le regard scolairement portés sur la baie vitrée la plus proche de son regard. Le premier qui voit un animal et crie STOP est un champion, sauf s’il a confondu un tronc d’arbre avec une panthère… Le chauffeur ne manquera pas, avec beaucoup d’humour, de faire savoir que ce dernier se sera malencontreusement trompé, sous les rires de son auditoire.

De ci de là, nous apercevons quelques Caribous (Rennes!)

La route continue sur un paysage des plus majestueux, nous offrant d’une colline à l’autre une décoration florale chaque fois différente.
Nous rentrons ensuite dans un vallon plus serré, au sommet duquel se promènent un petit groupe de chèvres alpines, blanches. Arriverez-vous à les trouver sur la photo?

Allez, parce qu’on vous aime bien, on va vous aider un peu :

Inlassablement durant des kilomètres, nous sommes bercés par le ronron du moteur, les allégories du chauffeur et les soupirs d’admiration des autres visiteurs qui n’ont vraisemblablement pas vu de leur vie 3 brins d’herbe, 2 arbres et un truc dur et pointu qu’on appelle montagne…

Le véhicule nous offre différents arrêts permettant de faire quelques photos de beaux panoramas, découvrir certains de ces animaux croisés au détour d’un regard ou simplement soulager la vessie tendue de trop d’heures à rester assis.

Arrivés au bout du chemin, une sympathique rencontre s’offre à nous. Un renne se plaît à paître tranquillement à quelques encablures de nous, se prêtant volontiers à un rôle de modèle pour les photographes en herbe que nous sommes.

Avant de revenir sur nos pas, une dernière vue de ce petit coin de paradis s’impose.

L’heure est grave, tout le monde est fébrile. Cela fait déjà 2h30 que nous sommes en route, allons-nous enfin, sur le chemin du retour, pouvoir observer un spécimen d’ours?

Les paysages défilent devant nos yeux, ponctués quelques fois encore de quelques « STOP » fébriles d’observateurs n’ayant pas encore réussi à trouver du réseau pour poster une image bien nette d’une chèvre broutant de l’herbe ou d’un renne ressemblant trait pour trait à Rudolf, sans son nez rouge.

Nous voici bientôt revenus au portes de l’espace restreint du parc, quand retentit un énième « HALT » avec l’observation d’un nouveau compagnon.

En fait non, pas seulement un, mais deux copains orignal (ou orignaux?)… Pour être certain de ne pas faire de faute de français, on va dire que ce sont des Elans! voilà!

Cette image ravit Caro, qui n’avait pas encore pu en voir de ses yeux. Nous ne savions pas faire la différence entre un renne et un élan. Voilà qui est chose faite.

Le véhicule se remet en route vers la sortie.
Et toujours pas de signe de vie de l’ursidé.
Chacun s’applique à scrupuleusement scruter la moindre parcelle de forêt environnante. De bas en haut, la forêt est mise à nu, telle une femme dans les bras de son homme, avec l’espoir de découvrir enfin le bipède.

L’histoire n’aura malheureusement pas ce mot final. Winnie étant très pudique, il a préféré se rester prostré derrière un arbre à se goinfrer d’éclairs de miel.

Nous espérons qu’il n’en fera pas d’indigestion et rentrerons tout de même ravi de la beauté des découvertes du jour.

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Jour 15 – En visite au Pôle Nord chez le Père Noël!!

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Parcours

Déplacement
Voiture
Distance
225 km
Durée
3 h 30
Météo
Légèrement couvert

Nous avons tous des traditions, en fonction de notre culture, de notre région, de nos croyances ou de la météo. Des événements récurrents remplis de (bon) sens et de joie pour ceux qui désirent les vivre.

Aujourd’hui est un jour particulièrement stigmatisant et , chose particulière, pas pour des raisons calendaires. Nous allons vous expliquer tout ceci, le temps de faire s’évaporer la brume de la veille ainsi que les céphalées y relevant.

Après notre rencontre fortuite et succincte d’hier, c’est la tête dans les nuages, que nous avons rallié Fairbanks. Nuages, certes, que nous avons également retrouvé dans le lit qui nous fera office de port d’attache pour la nuit…
L’accueil y fut plutôt agréable, quoi que surprenant, deux chiens aboyants avec insistance nous servent un accueil qui au final s’avérera des plus courtois et sympathiques.

La maîtresse de maison n’est pas là. Ses 22 ans fraîchement tassés, c’est presque nue, ou du moins très courtement vêtue que nous fîmes sa connaissance, le temps de déposer son amant du soir sur l’oreiller, après son travail, juste avant de repartir en boîte pour danser….

Le message fut clair et succinct, sentez-vous ici comme chez vous, vous pouvez ouvrir les placards et manger ce que vous y trouverez, les chiens sont sympas et ces lieux sont « smokers-friendly ». Entendez par là, tu peux tirer ta clope dans la maison, je m’en carre, de toute façon, je fume la pipe et tire la marie-jeanne….

Malgré toute la sympathie, vraiment honnête, de cette jeune demoiselle et cette invitation à se sentir enraciné, le fond de l’air était un peu sale.

Volontiers nous nous serions sentis à l’aise, si la chambre ne ressemblait pas à une sale de jeux d’adulescents, dont le parfum arborant la pièce sent la beuh à pleins poumons, dont la hauteur de lit se trouve à au moins 1,20 m (Caro a eu besoin d’un système de poulies et palan pour y accéder…) et dont les draps, certes très soyeux en satin sont une revente d’occasion de matériel de déco du dernier film de boules bon marché de Jacouille et Micheline….

Enfin passons. En toute honnêteté, ce qui nous a retenu à maintenir la nuit dans ces lieux, c’est déjà l’heure d’arrivée tardive, mais aussi la présence des deux loulou, aussi gras que des télé-travailleurs en période de pandémie, mais aussi gentils que des salariés français au moment de la paie.

Nous voilà à peine debout, que le 3ème prétendant de notre hôte se fait entendre dans les couloirs.

Hâtons-nous de quitter ces lieux et réjouissons-nous de retrouver celui qui ravit le coeur des enfants chaque année avant la Saint-Sylvestre. Oui, c’est ça! Le Père Noël accompagné de son épouse ont accepté de nous recevoir dans leur modeste demeure du Pôle Nord!

Plus nous nous rapprochons de leur foyer, plus les rues revêtissent une décoration des plus accueillantes.

Si nous n’en entendons parler qu’une fois par année pour sa tournée exceptionnelle, il s’active tout le reste de l’année à préparer de réjouissant présents pour les petits et les grands. Bien qu’il ne lui faille qu’une seule nuit pour effectuer les livraison, la préparation des commandes, les grilles d’évaluation de gentillesse, les plans de fabrications et les modèles de présents sont remodelés et améliorés chaque année!
Quel travail!

Malgré son engagement digne d’un jeune workaholic cariériste, il nous ouvre avec plaisir les portes de son palais et nous offre l’opportunité de l’aider à préparer en avance sa venue.

Nous avons même eu le loisirs d’échanger quelques mots avec lui. C’est un homme des plus débonnaire et sympathique. Son charme n’a d’égal que son charisme et sa générosité.

C’est d’ailleurs avec plaisir qu’il a bien accepté de dédicacer une pose à l’attention de ces personnes qui veillent au bien-être des autres, dont on aura tant parlé et dont il faut parlé encore longtemps, les nurses ou infirmières. C’est avec beaucoup de gêne que Caro le sollicita pour une demande toute particulière, que Santa envoie quelques voeux à toutes et tous ses collègues.

Voilà-t-y pas une Caro aux yeux bardés d’émotions et toute guillerette. C’est bien mérité! Un rêve qui se réalise, des étoiles pleins les mirettes, de l’amour plein les fossettes.

Malheureusement, la Mère Noël et son compagnon durent prendre congé de nous, une foultitude de petits et grands souhaitaient également s’entretenir avec les gardiens de la fête de la Naissance et de la Joie. Il nous invite à déambuler librement dans ses ateliers et le soutenir en faisant acquisition de souvenir préparés par ses lutins chinois.

Toute l’usine est égaillée par une douce musique festive. Il y fleure bon le pain d’épices, le chocolat chaud et la bonne humeur, nous déambulons les allées flottant sur un nuage, comme dans un rêve.

Mais…. ne nous attardons pas trop, l’usine fourmille de petites mains et de badauds curieux. Laissons leur un peu de place et continuons notre visite dans le bâtiment d’à côté qui abrite le moyen de locomotion de notre Hôte.

Alors certes, ceux-ci sont probablement plus confortables ou moins épuisants pour ses compères, mais le Papa Noël préfère son traditionnel traineau, guidé par son ami festif Rudolf.

Nous nous hâtons donc à sa rencontre et avons également quelques questions quant à ces apéros sauvages qu’il organise et qui nous a privé de certaines rencontre ces derniers jours.

Le voici venir vers nous, l’air jovial mais les cernes un peu tirés. Il s’est excusé d’avoir soustrait ces acolytes sauvages à nos fortuites rencontres et nous aurais volontiers invités s’il avait eu connaissance de notre passage.

Il fit également remarquer qu’il aurait été irrespectueux de laisser sur le pas de la porte une femme aussi belle que Caro.

Il sourit puis renchérit : « un cul de Reine rencontre le Renne du C……oin »

Nous sommes restés un peu perplexe face à cette affirmations. Aussi, nous remerciâmes Rudolf qui avait l’air affairé par les enfants qui souhaitaient lui offrir cacahuètes et autres bonnes choses nourrissantes.

C’est avec des idées plein la tête, la tête dans les étoiles et le coeur embaumé que nous prenons la route pour un havre que nous souhaitons plus convivial et sain que celui qui nous a coûté de si lourdes céphalées depuis notre réveil.

Et la route est encore longue pour y arriver. Mais le trajet nous en a valu la peine. Nous voici dans une tiny house des plus douces et agréables. Il se pourrait bien que l’on y reste jusqu’à la prochaine visite de Santa et toute sa clique! Nous lui réservons un bon vin chaud puis lui assurer une douce nuit….

Joyeux Noël!

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Jour 14 – Fairbanks par le sommet du monde!

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Parcours

Déplacement
Voiture
Distance
640 km
Durée
10 h 15
Météo
Grand beau

Bon, finalement… Le hasard et nous, c’est pas très compatible. Surtout que les conditions de vie, sans douche ni MacDo, ça n’est pas possible ni pour l’un ni pour l’autre.

Il est temps de voir plus loin, pourquoi pas Fairbanks. Le Canada, à nouveau, nous a montré ses limites… Alors que l’Alaska pourrait bien nous réserver encore quelques surprises…

Prenons un peu de hauteur par rapport à cette situation, le temps d’analyser un peu les tenant et aboutissant….
humm…
Oui!
C’est ça….

Top of the world! Il est temps pour nous de changer de point de vue et de nous rendre au sommet du monde!
Tiens, d’ailleurs au passage, si on passe par le Pôle Nord, demanda Caro, pourrions-nous faire un p’tit coucou au Père Noël?

Sitôt dit, sitôt fait. Nous prenons congé de notre confortable chambre et nous mettons en route.

Mais d’abord…

Chaque matin c’est le même dilemme…. Faut-il déjeuner, ou attendre midi pour se sustenter? Aujourd’hui, nouvelle formule, un petit taco nous permettra de tenir la journée!

Voilà qui est mieux, un petit café, une visite des lieux et nous voilà partis!

Enfin, pas trop longtemps…. Depuis là où nous sommes, nous devons traverser un fleuve, et malheureusement, les prospecteurs ont oublié de construire un pont…. A moins que ce ne soit exprès, pour que les gens du nord ne puissent pas arriver jusqu’à cet eldorado….

Du coup, les gens du nord ont été plus malins, et ont mis en place des ferry qui permettent de passer d’un côté à l’autre gratuitement…. On en vous cache pas que l’effet de traverser un fleuve puissant au volant du véhicule est très déroutant!

Au début, seuls les piétons pouvaient traverser… Mais gentiment les gens du nord ont également eu du succès dans leurs recherches.

Du coup, ils ont laissé le rafiot à la berge et ont commandé un ferry tout neuf pour faire passer les canassons (lasagnes) ainsi que les chariots à 4 roues débordant du précieux minerai.

La rivière est passée. Finalement, nous aurions pu passer ce petit pissot à gué…. pourquoi tant de complications…

Qu’à cela ne tienne. Aujourd’hui le but est de s’élever vers des cieux encore plus enrichissants….

Nous nous lançons sur une piste en terre avec la crainte de revivre encore une fois cet épisode des trampolines vers Tok. (Vous vous souvenez?)

Que neni! Bien que les routes ne soient pas bitumées, c’est un billard, une piste de compète! Chose plus surprenante encore, les routes ici, n’ont pas été tracées à flanc de côteau, mais bien au sommet des montagnes.

Flirtant d’une cime à l’autre la route nous guide à travers des panoramas plus époustouflants les uns que les autres. Plus près des cieux, nous sentons nos esprits s’apaiser de tous les tracas du quotidien. Ici, rien ne compte, tu es libre, roule, vis, prends du pays plein les bronches et apprécie!

Arrivés à l’apogée, il venait temps de faire une petite pause, déjà pour des obligations d’ordre logistique féminine, mais aussi pour manger une grande bouffée d’air et vous faire partager cet enivrant périple.

Ces lieux nous inspirent et nous apportent une grand bouffée d’oxygène. Autant vous l’avouer, malgré tous ces textes rêveurs et enchanteurs, une telle aventure confronte aussi nos deux acolytes dans leur vie de couple et dans leur vie quotidienne.

Livrés à eux-même, au milieu de nulle part, sans points de repère, et à l’aube d’une nouvelle aventure totalement méconnue qu’est la parentalité, leurs liens d’amour et leur façon de vivre sont mis à rude épreuve.

Mais aujourd’hui, plus près du ciel, toutes les difficultés semblent s’estomper. Au milieu du brouillard, il y a toujours un phare qui évite aux navire de chavirer, s’échouer et couler.

Pour nous, aujourd’hui, ce phare, c’est Elle + Lui, mais c’est aussi ce cocon d’Amour qui grandit en son ventre, et nous avions à coeur de l’immortaliser.

Reprenons la route, et emmenons-nous vers un périple toujours plus exaltant sur ces routes incroyables et improbables.

Une seule crainte, de réputation, si les pistes du Yukon sont en meilleur état que les routes d’Alaska, que trouverons-nous après la douane?

Eh bien…. du goudron! L’enfer est pavé de bonne intentions, mais le sommet du monde est goudronné! Accroche-toi petit Jésus, nous arrivons!!!

Après une trentaine de kilomètres, la route redescend, se muant en une piste de terre.

Celle-ci se retrouve fidèle à sa réputation…. Si les pistes du Yukon sont des pistes de billard, celle d’Alaska sont plutôt des pistes de rallye, réservées à l’élit(r)e.

Qu’à cela ne tienne, notre véhicule nous mènera à bon port et en toute sécurité, madame peut dormir tranquille.

Après avoir traverser maints sommets, redescendu plusieurs vallées et traversé quelques gorges, nous faisons halte dans un village fort sympathique, dont le nom est aussi le menu que Caro préfère commander dans son établissement préféré, l’auberge de l’arche dorée (MacDo……)

Eh oui… Nous voici arrivés à Chicken (pouds-laid), qui n’est apparemment pas un haut lieu de l’élevage de galinacées, mais dont les traces laissent imaginer une riche histoire de pionniers ayant fait bonne fortune.

Au vue, des moyens déployés, on comprend aisément que le résultat devait, à l’époque d’or de la région, être largement rentable.

Mais pas le temps de traîner, la route est encore très longue jusqu’à Fairbanks…. Et surtout, on est si proche des pôles, nous rêvons encore de pouvoir passer faire un coucou au Père Noël!

Hein? Père Noël??? Oui oui c’est bien cela!

Étonnamment, la route nous a menés jusqu’à sa porte!!!!!
Les plus réticents sont bien obligés d’y croire, nous avons trouvé la maison du Père Noël!!!!

Et pour preuve!!! Voyaez plutôt :

Malheureusement, la conversation fut très courte. Le Père Noël dut prendre congé de nous pour partir à l’apéro avec ses rennes, malgré l’offuscation de la Mère Noël.

Il nous fit un petit sourire gêné, en disant que Rudolf l’avait invité à une petite fête avec tous ses amis… Il avait même fait venir tout une équipe d’animaux depuis Whitehorse… ça ne se refuse pas….

Par contre, il nous a promis que nous pourrions nous revoir le lendemain….

Soit!

Nous prenons congé de lui et soupçonnons que ce Rudolf doit être un sacré fêtard… Tiens, d’ailleurs, son nom ne nous est pas inconnu….

Hésitant encore dans le menu du soir, notre choix s’est finalement porté sur un restaurant chinois, décevant…

L’estomac rempli, mais un peu déçus, nous nous rendons vers Fairbanks où nous attend notre chambre….

Là encore, tout un poème vaporeux…. Mais nous vous en dirons plus demain…

Il est tard et l’odeur tonitruante de la mariejeanne qui règne dans notre chambre notre pousse dans le pays des songes, où nous revivrons volontiers la somptueuse épopée de ce jour

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Jour 12 – Le moment de vérité

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Parcours

Déplacement
Voiture
Distance
154 km
Durée
3 h 15
Météo
Ensoleillé

A bien des égards, la vie d’une femme peut être compliquée. Elle doit veiller à sa ligne, rester toujours jeune et belle, avoir toujours le bon mot en toute circonstance, rassurer son mari et porter le fruit de leur amour.

Pour tous les autres, ce sont des us sociaux ou des cadeaux de bienveillance, dont le mari ne saurait tenir rigueur. Mais s’il est quelque chose qu’un homme ne puisse faire à la place de sa bien-aimée, c’est porter cet enfant qui viendra bientôt.

Pour nos épouses, ce n’est pas juste un ventre qui gonfle, un appétit grandissant ou des envies (de bouffe!) exacerbées…. C’est aussi une tempête hormonale de laquelle résultent des inconforts et dérangements quotidiens.

Être une femme enceinte, ce n’est pas juste être fatiguée, avoir des nausées, être irritable ou aller se repoudrer le nez tous les quarts d’heure…. C’est aussi un chamboulement interne, émotionnel et toute une foultitude de questionnements, doutes, interrogations et autres sujets existentiels.

Pour toutes ces raisons, son chéri se tient à ses côtés, prêt à absorber tous les coups d’orages, faire office de bouc-émissaire à tous les prétextes et surtout veiller à ce que sa Belle ne manque de rien et qu’elle puisse évoluer dans ce monde qu’elle considère maintenant hostile, en toute sécurité.

Il en va de la santé de ce petit bout de haricot en train de lui démonter les ovaires…. Donc aujourd’hui, petit moment de bonheur et de découvertes, nous avons rendez-vous pour le contrôle ôôôhhh combien crucial des 12 semaines.

Depuis des semaines, voire des mois, nous avons somptueusement planifié ces rendez-vous depuis la Suisse, après avoir reçu la bénédiction et les consignes de la médecin chargée de suivre Carotte.

La rencontre avec la spécialiste se passe bien. L’anglais largement perfectible de Chris suffit à se faire comprendre, et la médecin s’applique à expliquer lentement, afin que toutes les informations puissent être bien assimilées et retransmises à Madame.

La grande surprise, c’est qu’il n’y aura malheureusement pas d’échographie digne de ce nom aujourd’hui. La spécialiste a bien pris connaissance des critères d’évaluation demandés par la gynécologue valaisanne, malheureusement l’hôpital desservant une ville de plus de 30’000 habitants, ainsi que toutes la région du bush n’est pas équipé d’appareils aussi performants. Elle se sert d’un appareil d’échographie dont le format aurait très bien pu passer dans une enveloppe correspondant à la facture que nous paierons en quittant le cabinet.

Grâce à ce merveilleux et minuscule appareil que nous avons pu apercevoir à peine quelques secondes, et de très loin, la spécialiste est formelle! Notre petit bout est au meilleur de sa forme, la taille est dans les côtes tolérées à ce stade de la grosses, le coeur bat, la position est excellente….

Pour marquer le coup de « grosse échographie de souvenirs de vacances », ce petit rêve de créer une anecdote avec une jolie image en forme de carte postale a fondu aussi vite que les glaces que Caro s’engloutit en ces périodes de chaleur… Note réconfortante tout de même… ce petit en aura des histoires à raconter… le pauvre s’est fait trimballer des milliers de kilomètres à travers des routes ou mêmes l’haltérohpile le plus entraîné aurait fait glisser la canette de ses mains en roulant et en passant sur un petit DUMP routier, équivalent d’une rampe de lancement d’une navette spaciale…..

Nous repartirons donc sans notre précieux sésame donnant l’accès à cette belle échographie…. snif…

Pour ce qui est des autres tests plus « critiques » qui permettent de vérifier que les chromosomes de madames de viennent pas parasiter ceux de bébé, notamment le 21ème, la physicienne (ou c’est comme ça qu’ils/elles s’appelent ici) est unanime, seul un test sanguin (à 450 balles!!!) nous donnera la vérité.

Mais évidemment, ici, on consulte, on n’agit pas… le gros oeuvre est à faire à l’hôpital, la prise de sang également, du coup.

Si on avait su, on aura simplement collecté toute la horde de moustiques qui s’attellent au quotidien à chatouiller madame… On aurait certainement récolté quelques litres, pour les bonnes oeuvres et pour le test….

Une ordonnance vite signée, la facture soldée, nous voila rapidement en route direction l’hôpital. Les résultats ne seront disponibles que dans un délai de 10 à 15 jours ouvrés…. Si nous l’avions su avant…. Nous aurions simplement planifié tout cela après nos vacances… qu’à cela ne tienne… ça fera la petite histoire!

Résultat de la matinée,
La médecin trouve tout ça très bien.
Les résultats du sang vont prendre un peu de temps.
La Bien-Aimée est un peu désorientée.
Son homme de main lui propose du soutien,
Du réconfort il lui apporta, par le bonheur de son estomac!
Quand Caro en a plein le dos, rien ne vaut un MacDo!!!!
Et un peu de shopping, pour que son sourrire s’affine!

Remis de toutes ces émotions, et le ventre bien tendu (merci petit Jésus), nous rentrons à l’appart’ pour nous reposer un moment.

Ce soir nous sommes invités…. Ehhh oui!!! Fabien et Raphaëlle, et leur petite fille Rose, dont nous avions fait connaissance à Juneau, nous ont invités chez eux pour une petite soirée grillades, avec leur voisins. Notre mission du jour, prendre le dessert.

Nous leur aurions volontiers préparé un bon dessert « à la française » préparé de nos petites mains, malheureusement, cela s’avère un peu compliqué dans notre cuisine, certes magnifiquement bien agencée et équipée, mais spartiate en ce qui concerne la préparation de plats plus élaborés… Qu’à cela ne tienne, nous trouvons dans le commerce une tarte au citrons meringuée, qui ravira toute les papilles.

Pour ceux qui souhaiteraient faire un voyage dans le grand nord, et surtout dans la magnifique région de Whitehorse, Fabien et Raphaëlle proposent différentes activités d’été et d’hiver, aussi avec les enfants et surtout avec les chiens de Fabien.

Musher invétéré, Fabien n’a pas seulement une passion mais fait un véritable métier avec ses compagnons à quatre pattes. Il s’est exilé avec sa moitié, de Grenoble pour partir à Whitehorse exercer dans les Grands Espaces.

De notre propre chez, nous vous encourageons volontiers à les suivre suivre leur page Facebook et sur leur site :

https://www.facebook.com/CanadaYukonSkiNordicExpeditions/

https://www.yukon-ski-nordic-expeditions.ca/

Quelques messages échangés nous permettent de recevoir l’adresse, à une bonne trentaine de minutes de Whitehorse, et surtout au beau milieu de… rien!!!

Pour le coup, le GPS ne nous est de quasi aucune utilité… Il faut suivre scrupuleusement les indications données et la moindre route ratée peut nous conduire à un désastre total!

Nous nous sommes engagés sur ces pistes cahoteuse et graveleuses depuis un bon moment déjà.
La végétation se ressert de plus en plus et l’état de ce qui nous sert de voie d’accès semble être de plus en plus cahoteuse…. Est-ce qu’on ne va pas finir au fond d’un précipice ou dans un cul-de-sac bientôt?

Et tout d’un coup, miracle! La description faite par message correspond à ce que nous avons devant les yeux, on dirait bien que nous sommes au bon endroit!!!

Cette petite maisonnette cachée sur la colline sera notre point de chute de la soirée.

Nous sommes accueillis par les maîtres de maison, ainsi qu’un jeune couple. Chose étonnante, la demoiselle parle un anglais dont l’accent semble étonnamment frenchie….

Eh oui! Elle s’appelle Margault et vient…. de Thonon! Non de bleu… ça en fait des ressortissants alpins au mètre carré ce soir…. Elle vient au bras de son chéri, qu’il ne nous en veuille pas, nous avons oublié son prénom. Un jeune super sympa, du cru et de la région.

Au menu de ce soir, grillade, au feu de bois, dans un chassis de grill à gaz, de saucisses de caribous (rennes) et de bisons sauvages, le premier étant chassé par le chéri de Margault, le second par les mains de Fabien, les saucisses ont été faites par les petites mains de chacun.

Quel régal de passer cette soirée avec des gens de si bonne compagnie. Chose surprenante toutefois, nous étions 3 couples à majorité francophone, et pourtant nous avons passé la soirée à converser anglais…. Nous avons dû nous plier à la langue locale…. Qu’importe, je suis certain que Caro a pu assimiler l’essentiel des conversations, et lorsque ce n’était pas le cas, Raphaëlle lui a fait fait le tour du propriétaire, en français bien évidemment.

Fabien nous a également permis de faire connaissance avec les locataires de son chenil, qui sont tous plus curieux, doux, joviaux et sympathique les uns que les autres.

La soirée s’avançant, et le vent frais nous rafraîchissant, il est malheureusement temps de prendre congé de nos hôtes pour regagner nos peinâtes et préparer le voyage de demain qui s’annonce fort long.

Un énorme merci à vous trois pour cette accueil. Ce n’est pas juste des mots, promis! Nous ne manquerons pas de retourner à Whitehorse et nous réjouissons de passer à nouveau un moment des plus agréables avec vous… Et comme promis, lors de votre prochaine visite en Europe, nous serons heureux de vous accueillir sous notre toit.

A très vite!

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Jour 11 – L’orage est passé, partons à l’aventure au Yukon Wildlife

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Parcours

Déplacement
Voiture
Distance
128 km
Durée
2 h 45
Météo
Ensoleillé

Le temps est au beau fixe, le nez, les bronches et le postérieur de madame aussi apparemment. Nous tentons une escapade sauvage hors du logement, lieu que j’avais repéré la veille, circuit en voiture facilement accessible.

Nous nous lançons dans une piste tout terrain, usuellement utilisée pour les campeurs (équipés d’une jeep, bien évidemment).

On peut constater que même dans ces terrains reculés, la folie humaine durant le lockdown aura eu des effets néfaste, tant et si bien que même dans ces endroits reculés de centaines de km de la dernière localité, les autorités ont dû mettre en place des interdictions.

Bien qu’ayant récupéré un peu de son état de santé, Caro se sentait un peu chancelante et me demanda de rentrer.

Après l’avoir déposée sous son duvet et tendrement embrassée au milieu du front, Chris reprit la route pour découvrir d’autres lieux insolites dont la présence n’est pas indiquée sur les cartes.

Sa route l’a conduit pour finir à Whitehorse, ou il se mit en tête de visiter en solitaire le fabuleux (selon les avis d’autres visiteurs) musée de Beringia, qui présente la faune, la flore et l’histoire locale, mais d’abord un petit arrêt au musée des transports s’impose.

La devanture est alléchante et il se réjouit à l’idée de découvrir les véhicules et moyens surdimensionnés utilisés par les pionnier pour explorer ces terres hostiles.

Hop, hop, hop….. Un instant, le téléphone sonne. Caro se sent en meilleure forme et aurait envie de découvrir le parc animalier du Yukon Wildlife Preserver qui se trouve…. à 200mètre de l’endroit ou nous vivons ces quelques jours.

Tant pis pour le musée, nous le ferons demain durant notre visite en ville et le wildlife ferme bientôt.

Sitôt dit, sitôt fait, nous voici dans ce parc naturel en extérieur, ou nous pourrons enfin découvrir tous ces ursidés, bovidés, capridés, canidés et autres animaux qui peuplent les monts et forêts avoisinnants, quelle bonnidé!

La trajet nous promène sur un merveilleux parc à l’état sauvage durant quelques 5km.

Après une brève rencontre lointaine avec les bisons, Caro souhaite faire connaissance avec les voisins direct de l’appartment, les cerf mulets, ou cerfs à queue noire.

Hé comment pétole?
Salut voising! Tu vas bieng? On se fait un cinquante-et-ung?

La visite se poursuit et ravit nos yeux et nos gambettes sur les presque 3h de visite. Nous espérions rencontrer également quelques orignaux, malheureusement.

Armés de notre sourire, d’un gâteau et d’une bonne bouteille, comme tout bon voisin, nous avons sonné à sa porte, regardé à travers le grillage, attendu longtemps dans l’espoir de le voir. Et lorsque nous l’avons appelé sur son portable (Eh ouais, ils sont modernes les élans, mais nous n’avons toujours pas compris comment ils font pour décrocher…) un message indiquait qu’il avait pris son élan était parti en piste dans la montagne de derrière chez son voisin le renne et qu’il serait absent pour la journée au moins….

Allons rencontrer d’autres résidents du quartier, notamment les petits chats sauvages (lynx), les canidés futés, qu’ils soient habillés pour les froids extrêmes ou qu’ils fassent brûler la viande sur le grill…. (renards polaires et renard rouge)

Là encore, ils ont eux aussi été invités chez le renne, Rudolf crois qu’il s’appelle… Mais quel festoyeur celui-ci…. Il a du succès avec toute la gente!

Nous avons questionné des spermophiles (écureuils) et quelques marmottes croisés en chemin. Eux aussi étaient désolé car comme nous, ils n’étaient pas invités.

Merci les chèvres blanches pour cette précieuse information grugée en chemin

Dommage! Caro s’occupera de la bouteille et Chris dégustera volontiers le cake…

L’aventure nous mènera gentiment vers la sortie où nous croisons encore quelques boeufs musqués qui faisaient la fête entre eux et n’ont même pas pris la délicatesse de nous saluer…

Eh bien, quel charmant voisinage. Nous allons donc rentrer à nos pénates et profiter d’une petite soirée en amoureux.

D’ailleurs, je crois que Madame commence à ressentir un peu les effets du froids, avec tous ces vents pris à rester devant les portes de nos voisins.

D’ailleurs, à la France qui joue à la télé, il ne faut à tout prix par rater cela!

Bon, ou vous laisse, on dirait bien que les frouziennes ont marqué le premier goal…

Belle soirée!

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Jour 9 – En fait le Canada, c’est bien! Surtout à Whitehorse

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Parcours

Déplacement
Ferry puis voiture
Distance
220 km
Durée
6h
Météo
Plus ou moins beau

Nous avons eu la chance de découvrir jusqu’ici des endroits incroyables, portés par un écrins de couleurs et de volumes variés, subtiles et enivrants. Bien qu’heureux au chaud dans ce douillet coquon, nous en voulons encore plus. Oui, Madame a un peu déteint sur son mari pourtant si pragmatique d’habitude.

Nous tentons à nouveau notre chance dans le Yukon! L’Alaska c’est cool, mais toutes les promesses n’ont pas encore été tenues…. Il est temps de prendre la route pour Whitehorse.
Deux choix s’offrent à nous, soit une route interminable jusqu’à Haines Junctions puis Whitehorse (environ 8h), soit une traversée en ferry et une magnifique route (de ce qu’on nous a dit!) mais qui pèsera encore une fois dans les excédents de budget à hauteur de 250 balles!

Bon…. On n’a qu’une vie et les avis sont unanimes, nous allons prendre le ferry, économiser quelques heures et passer par Skagway.

En soi, le voyage sur l’eau est relativement court, environ 1h. Ce qui prend du temps c’est l’accostage, le chargement puis le déchargement des véhicules, le parcage au petits oignons de ceux-ci afin de maximiser l’espace, et l’attente interminable d’un groupe de motard bruyants et volubiles pas bien pressés de rentrer dans le ventre de la bête.

Ca y est! Nous nous mettons enfin en mouvement, après une trrrrrrrrès grosse heure de retard.

Nous prenons le temps de découvrir la bâtiment et ses équipements. Nous sommes équipés comme si l’on allait partir 3 semaines en grosse mer…. Il y a même des couchettes! Pour 1h? ça ferait 58 minutes mal investies….. Monsieur préférant le grand air et les grosses mécaniques… (hep hep hep hep….. on voit vous les gens à l’esprit mal tourné hein….)

Le reste de la traversée se déroula sans embûche. Sur le pont, nous croisons à nouveau la bande de volubiles et exubérants cyclistes du dimanche, posant fièrement devant leur mère patrie. On eu dit un groupe de quinqua qui recherche l’idylle que leurs parents avaient vécues quelques décennies plus tôt.

Débarqués sur la côte, nous reprîmes la route, fébriles et bien contrariés par le contretemps qui a sabordé notre planning pourtant si bien rôdé jusque là…. (rires…..)

A nouveau, nous grimpons les cols, redescendons les vallées sur des routes sinueuses et nous nous étouffons de tous ces panoramas ébouriffants.

Nous roulons maintenant depuis quelques heures. A son habitude, madame somnole ou promène ses yeux de façon silencieuse pour caresser les reliefs alentours.
Quand d’un coup, elle se dressa fébrile sur son siège en hurlant plus fort que la sonnerie de réveil de Chris au petit matin….

Mais que se dresse-t-il au loin? Nous allions trop vite…. Raté, pas vu… Il faut absolument faire demi-tour!!!

Il se cache le bougre

L’animal n’est pas farouche, en même temps, les 50 mètres qui nous séparent de lui assurent une distance de sécurité confortable, pour lui aussi bien que pour nous.

Quelle joie de pouvoir l’observer aussi librement. Nous passons de longues minutes à l’observer et imaginer la douceur de son pelage et la chaleur qu’il pourrait apporter aux pieds en se levant le matin. Jusqu’au moment où il fondit à l’horizon, derrière quelques broussailles, sans avoir pris la peine de nous saluer. Nous lui souhaitons bon appétit et le remercions pour cette rencontre impromptue mais fort agréable.

La route nous mènera finalement jusqu’à Whitehorse, voir même un petit peu plus loin, dans un nouveau petit nid bien douillet et très accueillant, où nous avons même eu une attention vraiment touchante pour notre voyage de noces de la maîtresse de lieux. Nous l’en remercions encore.

Note : Nous la dégusterons avec joie à notre retour, voire même dans quelques mois. Si la propriétaire avait pris la peine de mieux se renseigner, elle aurait pu se douter que Caro n’aurait pas pu apprécier à sa juste valeur ce présent pour encore quelques mois.

A défaut, nous profiterons d’un bon petit morceau de viande sur le grill tout neuf qui nous est mis à disposition. Miam… Bon appétit et belle soirée!

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Jour 8 – Chilkoot lake, à la recherche du grand ours poilu

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Parcours

Déplacement
Voiture
Distance
40 km
Durée
1h30
Météo
Frais mais beau

Déjà la veille, Chris se sentais un peu frêle. Sa nuit fut brûlante, non pas d’attraction pour sa femme. Bien que son amour et son admiration de la beauté de sa douce ne font aucun doute. Mais cette nuit fut torride en raison d’une bonne fièvre / crève / grippe / covid… On ne sait pas ce que c’est et peu nous importe, mais il a passé une nuit chaude et moite, signe d’une convalescence venant après une bien triste série de remplissage de mouchoirs.

Que les soucieux se rassurent! La nuit de la belle n’a pas été trop entachée par le tintement resplendissant d’un éternuement qui vint du fond du coeur.

En guise de paix avec sa santé, cette journée sera d’abord placée sous le signe du repos bien mérité, suivi d’une petite chasse aux ursidés et à leur proie favorite, le salmonidé.

Tous les guides le disent, pour voir des ours, c’est à tous les coups vers le lace de Chilkoot, qui est également un haut lieu de pêche!
On y trouve également en petites lignes au fond de la page quelques recommandations sur les bons agissements en cas de rencontre avec un ours :
– Accueillez-le chaleureusement
– Serrez le fort dans vos bras
– Faites-lui la bise
– Offrez lui une bonne bière
– Et finalement, invitez-la à un BBQ de saumon!

Caro n’était pas très convaincue, mais Chris trouve qu’il n’y a pas meilleure façon de briser la glace et adoucir un poilu affamé!

30 petites minutes d’une belle route côtière nous mène jusqu’à l’entrée d’une vallée étroite et verdoyante, où une forêt de panneaux rappellent l’importance d’avoir une bière au frais et une bonbonne de spray au poivre, la bière étant pour l’ours et le spray pour madame qui n’arrête pas de jacasser!

Bien que peu rassurés, nous arrivâmes sur une place fort fréquentées pour d’autres curieux. Voilà un signe plutôt prometteur, nous nous mourrons pas de soif, et en cas d’agression, d’autres badauds auront certainement dans leur véhicule, cordes, sangles et tout le matériel nécessaire à s’assurer une journée délicieuse et calme.

Une fois ces prérequis de sécurité actés, Caro fut rassurée et consenti à me rejoindre sur la place pour observer quelques spécimens d’aigles eux aussi imberbes, hilares de constater tant d’agitements pour le désir de croiser leurs concurrents certes plus imposants, mais qui leur volait leur pitance aquatique et la vedette au passage.

Ragaillardis par cette rencontre fort amicale, et en quête de plus de découvertes, nous nous décidons de nous aventurer dans la forêt. Enfin, Chris surtout car sa délicate n’était pas sûre d’avoir les bons réflexes en cas de rencontre fortuite. Qu’elle se rassure, son preux chevalier veille sur elle, les ours n’ont qu’à bien se tenir!

Est-il par là? ôôôô mon dieu!!!! le suspens est intenable!!!

Nous avançons dans la pénombre, côte-à-côte avec un binôme vraisemblablement allemandes, elles non plus pas très rassurées apparemment. Sans pour autant se concerter, le fait de rester groupés rassure les uns et les autres.

Finalement, plus nous avancions, plus la forêt devenant dense et nous prîmes finalement la décision de retrousser nos pas et redescendre vers la rivière où nous devrions pouvoir observer quelques délicats filets, pas encore fumés ni dégustés.

Soulagés de ne plus craindre à faire de surprenantes rencontres, nous mîmes toute notre attention à pouvoir, comme le font des spécialistes chaque jour, sur une chaise au milieu de l’eau (oui oui c’est un véritable emploi!) compter les saumons qui remonteront le cours d’eau….

Malheureusement, là encore nous faisons choux blanc.
Qu’à cela ne tienne, notre attention se porte sur la flore environnante, la beauté des fleurs, la variété des couleurs ravit nos yeux et nos esprits.

En suprême ou à la broche? hummmmm

Ce fut finalement une belle découverte, qui certes, fit hausser le niveau d’adrénaline. Nous nous sommes finalement retirés dans nos doux appartements, où nous avons pu, en toute sécurité, observer une autre forme de faune locale, des poules dans leur enclos.

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Jour 7 – Juneau, une si petite ville qui dirige un si grand territoire…. Un modèle!

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Parcours

Déplacement
Bateau
Distance
2x 150 km
Durée
6h30
Météo
Partiellement couvert (oui, encore)

Ce matin, grand jour. Nous allons en haut lieu! Et pour ne pas la citer, Juneau, capitale de cet énorme paquebot qu’est l’Alaska.

Ville côtière sans accès routier, de son ilot, ses 32’000 habitants (la taille le la ville de Sion!) dirige un territoire 3.2 fois plus grand que le sol gaulois! Décidément, il est certaines populations qui sont plus faciles à vivre que d’autres…..

Nous nous rendons au port, et constatons que l’eau est incroyablement basse. Plus de 2m de différence depuis la veille!

A tel point qu’on peut ramasser les moules fraîches directement en déambulant sur le ponton. D’ailleurs, sont-ce des moules au bouchon?

Tour organisé parmi d’autres, l’excursion soigneusement choisie par Caro nous emmènera à travers mers à la rencontre de cette ville, mais aussi de la faune avoisinante, dans l’espoir que nous puissions enfin faire connaissance avec les cousines de la petite française.

Cahin caha, nous sortons du port et remarquons les premiers aigles. symboles du drapeau américain….

Des aigles chauves, non mais quel honneur, quel symbole de fierté! ça vaut le coq est ses deux pattes sur le monticule de déjections bovines… Je dis ça, je dis rien, mais ils doivent être cousins ceux-là…

Durant la navigation, nous faisons connaissance avec une petite famille des plus adorables et, ôô joie pour Caro, lui est français et elle québecoise.
Ils s’appellent Raphaëlle, Fabien et leur petite fille Rose de quelques mois à peine. Expatriés de la France depuis plus de 7 ans pour pratiquer le métier de leur rêve à Whitehorse, ils profitaient de quelques jours de vacances pour découvrir les régions avoisinantes.

C’est avec joie que Caro a pu échanger avec Raphaëlle sur sa façon de vivre la maternité le plus simplement possible, mais aussi comment mettre au monde un enfant dans un milieu isolé pour ne pas dire hostile.

Interrompus par l’équipage, voici venir une délicate attention de l’équipage, un petit en-cas pour bien débuter la journée.

La croisière se continue calmement, peuplée d’histoires de la région et d’anecdotes de pêcheurs et autres chercheurs d’or, nous menant bon train jusqu’à Juneau.

Ne voulant pas nous imposer à leur compagnie pourtant fort sympathique, nous nous séparons et nous retrouverons durant la croisière de retour.

Le pied mis à terre, il est temps de découvrir la culture et les traditions locales. Voilà donc Caro partie en quête d’un restaurant….. Son choix s’est porté sur le « Tracy’s King Crab Shack » qui sert, bien évidemment des grillades et raclettes à toute heure.

Bien que la file d’attente traversait la place centrale de la ville sur presque 30m, nous eûmes vite fait de passer notre commande puis de nous installer à une table.

Les mets étaient succulents, à hauteur de la promesse. Point davantage nous en fallait, nous papille étaient régalées et nos ventres tendus (le sien l’étant chaque jour un peu plus…….)

Venait donc le moment de la promenade digestion Down Town (en bas dans la ville, ou dit plus simplement, en centre-ville,…..)

Plutôt friands de boutiques de souvenirs et de traces historiques de la région, quelle ne fut pas notre déception de constater que cette ville avait sombré dans les méandre du tourisme de masse.

Piège à couillon basé sur fond de chantage affectif

Prix exorbitants, made in china, vendeurs aguicheurs, boutiques de bijoux chaque 8.47m. Tout est fait pour appâter le penaud venu découvrir les traditions locales, en débarquant de son monstrueux paquebot, prêt à dépenser beaucoup pour des breloques.

Qu’à cela ne tienne, cette promenade est avant tout utilitaire et digestive. Nous laissons notre curiosité se balader d’échoppe en devanterie dans l’idée de trouver une perle rare, ou juste pour se faire plaisir au yeux.

Nous balade nous aura tout de même emportés jusqu’à une rencontre imprévue… ENFIN!!!! LE VOILA!!!!!! L’ours rencontre son cousin!!!!

Après quelques bavardages dithyrambiques, il est temps de prendre congé de notre hôte poilu et regagner le bord de l’eau, où la navette nous emmènera vers notre embarcation de retour.
En passant, nous nous surprenons à découvrir que toute surface ici peut être utilisée à tout escient, notamment les avions que vous voyez dans les vidéos au fond de l’article, se jouent de l’espace partagé avec les kayaks, navires de pêche et autre paquebots flottant et fumants.

Il est temps d’embarquer et de retrouver nos amis, échangeant d’agréables discussions à nouveau.

Caro était émerveillée par tout l’entreprise qui fourmillait autour de notre Excursion du jour. C’est une histoire de famille, vraiment. La maman est patronne et réceptionniste au bureau, les fils sont les matelos et hommes de main de la capitaine, qui n’est autre que la brillante petite dernière. Cette jeune fille nous a portés dans sa culture de l’histoire, de la géographie et de la faune, tout en manoeuvrant d’une main de maître ce bâtiment dont la taille imposait tout de même le respect.

Cette demoiselle nous a offert le cadeaux de magnifiques rencontres pour clore cette belle journée de découvertes.

Oui Caro! Tous ces messages laissés sur le répondeur de tes cousines à payé! Elles sont là! Elle n’ont pas échoué! Les baleines!!!!

La présence d’autant d’animation et d’engouement les a peut-être un peu effarouchées, qui fit qu’elles restèrent à distance. Mais le message était clair, elles ont entendu Caro et lui envoient tout leur amour.

De même, nous avons vus en chemin quelques lions de mer et morse, sous la protection d’un aigle bienveillant.

Après tant d’émotions, quelle joie de retrouver notre petit havre de paix, cette Tiny House que nous apprécions tant….

Sauf que…. aaaaaaaaaaaaaatchoooouuummmmm….. Monsieur s’est rendu bien balade et profitera bien d’une soirée sous la couette…. dans les bras de sa bien-aimée….

Bonne nuit les amis

La galerie du jour

Jour 3 – Kayak de Valdez vers le glacier de Columbia

Parcours

Déplacement
Bâteau et Kayak
Distance
150 km
Durée
5h baâteau
2h de kayak (17min30 pour Caro)
Météo
Grand beau

Par une fraîche journée d’été, Caro eu l’idée en se levant le matin, de revoir sa garde-robe et adopter des tenus plus congruentes avec la météo…

Réveillé depuis peu, Chris fut émerveillé par la surprenante beauté de sa douce, n’est il pas?

S’il en était une surprise, elle nous rajoute une de plus, en nous proposant de prendre un bateau et d’aller toucher les glaciers…

Mais avant, un peu d’histoire. Valdez est une ville avec trois sources de revenus. La troisième, le tourisme… Ah bon? Pourtant, il faut vraiment vouloir pour y venir ici. Et pourtant, il y a des randonnées à faire dans la région dont la durée est donnée entre 20 minutes et 1h15…. On comprend pourquoi Caro a porté son attention sur cet endroit bucolique! Blague à part, l’accessibilité aux glaciers, les activités de kayaking ainsi que le voyeurisme de grizzlys et autres ours mal léchés en font un lieu de circonstance où les croisières en provenance du monde entier, mais surtout du soleil levant peuvent accoster leurs énoooooooooormes engins et dépenser un peu de sous. En deuxième, la pêche est une très grande source de revenus, le saumon coule à foison! C’est bien dommage qu’il ne savent pas le cuisiner, seulement le vendre en gros.

Enfin la première est le pétrole. Du nord au sud de l’alaska, de Prudoeh Bay jusqu’à Valdez serpente un pipeline qui apporte le pétrole brut afin de pouvoir ensuite le livrer par la mer.

Ces 18 sphères contiennent l’équivalent de 6 mois de carburant pour les USA

Ce matin, il fait couvert (apparemment c’est la beau ici), il souffle et il fait à peine 9° degrés… Elle qui ne sort même pas de sa doudoune bien chaude, sous 3 couches de duvets? Mais que lui arrive-t-il? Les hormones? Voilà Chris agréablement surpris.

Le bateau se met en mouvement et nous fait profiter de la vue, dont une magnifique chute d’eau de plus de 200m que certains illuminés viennent grimper dans sa forme de glace, après avoir traversé une eau gelée à la nage.

ça fait un long bout à nager pour rejoindre
Ce spot est également très prisé par les pêcheurs
Beauté

Rencontre pas tout à fait fortuite, nous avons eu la chance de croiser des lions de mer, affairés à mimer Caro sur son canapé

Pendant ce temps, Chris prépare le kit de survie et prend des preuves!

Alors que nous nous attendions à une petite sortie de santé, cela faisait déjà 2h que nous naviguions. Et plus le temps passait et plus la météo se rafraîchissait, si bien que notre montagnard se demandait gentiment s’il n’aurait pas mieux fait de prendre un petite laine pour couvrir ses bras.

Nous arrivons gentiment au pieds des glaciers, ces monstres épousant langoureusement les montagnes nous indiquent quand même leur souffrance. Les gens d’ici disent qu’ils sortaient presque 2km de plus dans l’eau, il y a à peine 15 ans!

Nous voici arrivés dans la crique où nous allons explorer ces encyclopédies de glace.

Après avoir été déposés par notre taxi, le voilà qui s’éloigne au moins. Au moins, le programme est clair… Si lui a mis 2h30 pour nous amener jusqu’ici, nous allons ramer au moins 57h pour rejoindre la berge et nos pénates chaudes…. Heureusement que Caro s’est bien équipée!!

Oublions ce détails et ramons en coeur moussaillon!

Le soleil s’est levé et nous offre un instant de découverte passionnée et authentique des merveilles que cette terre nous offre.

Le cri de ralliement

Se sentant pousser des ailes, Caro poussa un cri du coeur pour partager cet instant de bonheur avec les membres de sa famille…..

Malheureusement, personne ne répondit, hormis Chris qui lui dit qu’elle avait échoué à trouver les baleines…. « Cétacé! » répondit-elle.

Cette aventure nous a menés d’un glacier à un second, puis un 3 ème. Le silence de ces lieux était régulièrement perturbé par les gloussements de touristes du pays du soleil levant, par des « ouahhh » d’émerveillement des autres visiteurs et par les glaciers qui inlassablement se détachaient pour piquer un petit plongeon.

Après 2h d’aventures sur l’eau et de belles rencontres, nous voici le temps de remonter dans le bateau, nous entendons Obélix crier au loin « J’AI FAIM!!! »

Alors hâtons-nous avant qu’il nous dévore!

Un petit arrêt par un restaurant spécialisé nous aura satisfait les papilles et tendu la peau du ventre, mais gustativement parlant, on dira que les américains ont encore du travail face à la cuisine Suisse…

Repus et des images plein la tête, il est temps pour madame de retrouver son doux dodo, pendant que monsieur ira s’occuper du véhicule qui a lui aussi soif et lui brosser les dents afin que l’on voie à travers le pare-brise.

Après quoi, tout le monde au lit et sans dessert!

Merci la vie pour ces belles choses

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Jour 2 – De Palmer à Valdez, la route commence!

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Parcours

Déplacement
Voiture
Distance
404 km
Durée
5 h 15
Météo
Ensoleillé

Le jour se lève! Ou plutôt, il ne se couche jamais vraiment ici en été.

Le temps est venu de rentrer de plus en plus profondément dans les terres, à l’affut de beaux paysages, ce belles chutes (de reins), d’élans, de caribou, de reines et d’encore plein d’autres bêtes à cornes.

Ahhhh la nature, les grands espaces, la liberté, la solitude… ENFIN!!!!!!

T’es sûr?

Nous voilà servis!

Faut-il pas que dans une de nos pauses, nous croisions un véhicule Suisse!

Un charmant couple de retraités saint-gallois ont entrepris de parcourir le monde avec leur pickup aménagé!

Mais ce n’est pas tout, nous avons également croisé un véhicule argovien (Achtung Gefahr!) et un Graubundner qui, sans l’ombre d’un doute, partait à la recherche de ses origines auprès des GRizzlys.

La route nous a offert de belles découvertes, des paysages à couper le souffle, mais aussi de belles discussions à deux. Il était temps.

Largués et détachés de nos pénates, nous n’avions jamais vraiment pu faire l’expériences de vacances à deux. Il nous faut nous apprendre à nous adopter l’un et l’autres, comme cette faune sauvage.

Cette aventure, nous en sommes sûrs, nous apportera de grande découvertes, mais pas que de merveilles de la nature, mais aussi de la pureté que l’on peut tirer d’une relation, lorsque l’on ne peut que compter et s’abandonner l’un à l’autre.

Sur notre route, nous avons pu nous approcher de près du glacier de Worthington. Le site aménagé sous forme ludique nous aurait presque fait oublier les traditions et coutumes locales.

Worthington Glacier

C’est ainsi avec une joie non dissimiluée que nous avons fait connaissance avec des êtres tenaces, odieux, piquants, n’ayant pour cesse de vous sucer jusqu’au sang…. Eh oui!!! Que serait l’Alaska sans ses réputés moustiques…..

Arrivés le soir à Valdez, nous prenions réception de notre cocon pour la nuit.

5 minutes plus tard, nous prenions la fuite, tellement l’hôtel et la chambre étaient insalubres. Loin d’être exigeants ou bourges, la chambre avait plus l’air d’un container de vieux mineur jeté au fond du jardin, dont la moquette datait de la ruée vers l’or au Yukon et le lit ne pouvait qu’un demi postérieur de mineur famélique.

Nous avons vite faite de quitter ce lieu et, par chance, trouver une chambre d’hôte certes plus coûteuse, mais beaucoup plus agréable.

Il aura tout de même fallu réconforter madame par une caresse culinaire….

Des images étant toujours plus parlantes que des blablas interminables, nous vous laissons aujourd’hui, à la splendeur de ces immenses étendues sauvages.

Gros bisous

La galerie du jour