Jour 18 – C’est encore pas assez au Sud, allons voir la côte… On apercevra peut-être la Méditerrannée?

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Parcours

Déplacement
Voiture
Distance
430 km
Durée
5 h 15
Météo
Partiellement couvert

Deuxième jour de grande transhumance. Si la première partie de notre voyage nous a fait découvrir des paysages et des personnes sauvages, montagneux, isolés, valonnés, purs, authentiques et sympathiques, nous désirons en savoir un peu plus de ce qui se passe un peu plus bas.

A quoi peuvent bien ressembler les fjords, les ports de pêches et les environs plus océaniques?

Notre périple du jour nous adressera également un petit clin d’oeil, puisque nous allons traverser la ville qui nous a accueillis à notre arrivée, Anchorage. Cela nous rappelle un peu plus que les vacances, comme le temps avance irrésistiblement et que quelques jours à peine nous séparent du retour chez nous.

Mais pour l’instant, mettons-nous en route, après avoir fait un petit tour du centre ville et de ses boutiques, histoire de collecter un objet ou une image orig(i)nale….

Tu fais quoi Caro????

Par besoin de réconfort encore, et quittant le lieu tardivement, l’heure de se repaître se fait sentir. Sur son téléphone, Caro trouve un restaurant thaïlandais en route.
Arrivant à sa porte, nous constatons qu’il n’ouvre que dans 20 minutes…. Qu’à cela ne tienne, nous pouvons bien attendre un peu et faire le tour des environs par curiosité.

Le délai est maintenant imparti, nous nous dirigeons à nous vers le bâtiment et, déçus, observons qu’il a l’air obstinément fermé. A l’encouragement de Caro, nous allons à sa devanture et lisons sur une feuille agrafée à la porte que le propriétaire des lieux a nonchalamment décidé qu’un jour de repos extraordinaire devait avoir lieu exactement aujourd’hui! Quel toupet!

L’estomac dans les chaussettes et le moral un peu en berne, nous repartons pour le sud, où nous espérons trouver meilleur accueil.
Il nous aura fallu deux bonne heures pour atteindre la bordure de Anchorage, Caro somnolente, découvre avec illumination le lieux de notre pause méridienne…. Houra! Un restaurant Thaï! Bon appétit!

Enjoués par cette délicieuse pause, nous continuons notre trajet en direction des fjords.

Une enseigne a attiré notre attention…. S’il est courant de voir des restaurants, des stations service ou des espaces de lavage de voiture, nous n’avions pas encore observé de tunnel de lavage canin… Voilà qui est chose faite! Waya, sois rassurée, nous te réservons une bonne douche en rentrant, tu n’auras pas à endurer ces machines….

Sortons d’Anchorage. La digestion agissant, nous faisons à nouveau un escale en bordure d’océan pour respirer l’air marin…. Nous avons été servis! Un vent à décorner les boeufs nous accueille, mais une petite crique juste derrière nous, nous offrira un répit et un espace des plus charmants abrité de la rudesse de ces lieux.

L’espace d’un instant, Caro se sentit pousser des ailes et cria, pour je ne sais quelles raisons féminines : « Je suis la Renne du Monde!!!! »

A nouveau requinqués, notre prochaine halte aura lieu à notre point de chute de ce soir, si nous résistons à toutes ces tornades et autres véhicule de grand gabarit, pas fichus de se mettre de côté pour laisser passer les gens pressés d’arriver…. Grrrrr

Seward s’offre enfin à nous. Oh joie, nous allons pouvoir prendre possession de la chambre et nous reposer un peu avant d’arpenter à pieds les rues de celle ville apparemment si bucolique.

C’était sans compter une surprise…. L’établissement nous accueillant s’appelle Moby Dick, et autant vous dire tout de suite, qu’il y a de fortes chances que le mammifère se soit échoué au beau milieu de l’établissement, ne laissant la place que pour le strict nécessaire.

Nous voilà atterris dans une auberge de jeunesse ou de randonneurs et notre petit nid d’amour se profil dans un dortoir comprenant 4 lits à étages, donc les 6 premières places dont déjà occupées par des personnes avec un fort accent mandarin. Pis encore, nos places sont sur les étages supérieurs chacun à une extrémité de la chambre…..

Nous nous sommes probablement trompés dans la réservation. Et si ce n’avait pas été notre voyage de noces et que la Belle n’eut pas été enceinte, il est probable que nous ayâmes passé la nuit, mais présentement… FUYOOOOOOONSS!!!!! juste après avoir trouvé un logement de substitution pour au moins cette nuit.

En effet, il était initialement prévu que nous restiions dans cet établissement pour 3 nuits, afin de découvrir les alentours. Les premières recherches ne sont pas très rassurantes, impossible de trouver un logement à prix décent pour la nuit ainsi que les suivantes.

Finalement, grande chance, nous trouvons une cabine, aussi ravissante que celle de Healy, mais qui n’est malheureusement disponible que pour cette nuit. Prenons déjà cette option, le temps de réconforter Caro, hâtons-nous de rejoindre ce lieu, installons-nous pour que Chris puisse prendre sa pâtée!

Demain est un autre jours, nous aurons le temps de reconsidérer le programme des jours à venir.

La galerie du jour

Jour 15 – En visite au Pôle Nord chez le Père Noël!!

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Parcours

Déplacement
Voiture
Distance
225 km
Durée
3 h 30
Météo
Légèrement couvert

Nous avons tous des traditions, en fonction de notre culture, de notre région, de nos croyances ou de la météo. Des événements récurrents remplis de (bon) sens et de joie pour ceux qui désirent les vivre.

Aujourd’hui est un jour particulièrement stigmatisant et , chose particulière, pas pour des raisons calendaires. Nous allons vous expliquer tout ceci, le temps de faire s’évaporer la brume de la veille ainsi que les céphalées y relevant.

Après notre rencontre fortuite et succincte d’hier, c’est la tête dans les nuages, que nous avons rallié Fairbanks. Nuages, certes, que nous avons également retrouvé dans le lit qui nous fera office de port d’attache pour la nuit…
L’accueil y fut plutôt agréable, quoi que surprenant, deux chiens aboyants avec insistance nous servent un accueil qui au final s’avérera des plus courtois et sympathiques.

La maîtresse de maison n’est pas là. Ses 22 ans fraîchement tassés, c’est presque nue, ou du moins très courtement vêtue que nous fîmes sa connaissance, le temps de déposer son amant du soir sur l’oreiller, après son travail, juste avant de repartir en boîte pour danser….

Le message fut clair et succinct, sentez-vous ici comme chez vous, vous pouvez ouvrir les placards et manger ce que vous y trouverez, les chiens sont sympas et ces lieux sont « smokers-friendly ». Entendez par là, tu peux tirer ta clope dans la maison, je m’en carre, de toute façon, je fume la pipe et tire la marie-jeanne….

Malgré toute la sympathie, vraiment honnête, de cette jeune demoiselle et cette invitation à se sentir enraciné, le fond de l’air était un peu sale.

Volontiers nous nous serions sentis à l’aise, si la chambre ne ressemblait pas à une sale de jeux d’adulescents, dont le parfum arborant la pièce sent la beuh à pleins poumons, dont la hauteur de lit se trouve à au moins 1,20 m (Caro a eu besoin d’un système de poulies et palan pour y accéder…) et dont les draps, certes très soyeux en satin sont une revente d’occasion de matériel de déco du dernier film de boules bon marché de Jacouille et Micheline….

Enfin passons. En toute honnêteté, ce qui nous a retenu à maintenir la nuit dans ces lieux, c’est déjà l’heure d’arrivée tardive, mais aussi la présence des deux loulou, aussi gras que des télé-travailleurs en période de pandémie, mais aussi gentils que des salariés français au moment de la paie.

Nous voilà à peine debout, que le 3ème prétendant de notre hôte se fait entendre dans les couloirs.

Hâtons-nous de quitter ces lieux et réjouissons-nous de retrouver celui qui ravit le coeur des enfants chaque année avant la Saint-Sylvestre. Oui, c’est ça! Le Père Noël accompagné de son épouse ont accepté de nous recevoir dans leur modeste demeure du Pôle Nord!

Plus nous nous rapprochons de leur foyer, plus les rues revêtissent une décoration des plus accueillantes.

Si nous n’en entendons parler qu’une fois par année pour sa tournée exceptionnelle, il s’active tout le reste de l’année à préparer de réjouissant présents pour les petits et les grands. Bien qu’il ne lui faille qu’une seule nuit pour effectuer les livraison, la préparation des commandes, les grilles d’évaluation de gentillesse, les plans de fabrications et les modèles de présents sont remodelés et améliorés chaque année!
Quel travail!

Malgré son engagement digne d’un jeune workaholic cariériste, il nous ouvre avec plaisir les portes de son palais et nous offre l’opportunité de l’aider à préparer en avance sa venue.

Nous avons même eu le loisirs d’échanger quelques mots avec lui. C’est un homme des plus débonnaire et sympathique. Son charme n’a d’égal que son charisme et sa générosité.

C’est d’ailleurs avec plaisir qu’il a bien accepté de dédicacer une pose à l’attention de ces personnes qui veillent au bien-être des autres, dont on aura tant parlé et dont il faut parlé encore longtemps, les nurses ou infirmières. C’est avec beaucoup de gêne que Caro le sollicita pour une demande toute particulière, que Santa envoie quelques voeux à toutes et tous ses collègues.

Voilà-t-y pas une Caro aux yeux bardés d’émotions et toute guillerette. C’est bien mérité! Un rêve qui se réalise, des étoiles pleins les mirettes, de l’amour plein les fossettes.

Malheureusement, la Mère Noël et son compagnon durent prendre congé de nous, une foultitude de petits et grands souhaitaient également s’entretenir avec les gardiens de la fête de la Naissance et de la Joie. Il nous invite à déambuler librement dans ses ateliers et le soutenir en faisant acquisition de souvenir préparés par ses lutins chinois.

Toute l’usine est égaillée par une douce musique festive. Il y fleure bon le pain d’épices, le chocolat chaud et la bonne humeur, nous déambulons les allées flottant sur un nuage, comme dans un rêve.

Mais…. ne nous attardons pas trop, l’usine fourmille de petites mains et de badauds curieux. Laissons leur un peu de place et continuons notre visite dans le bâtiment d’à côté qui abrite le moyen de locomotion de notre Hôte.

Alors certes, ceux-ci sont probablement plus confortables ou moins épuisants pour ses compères, mais le Papa Noël préfère son traditionnel traineau, guidé par son ami festif Rudolf.

Nous nous hâtons donc à sa rencontre et avons également quelques questions quant à ces apéros sauvages qu’il organise et qui nous a privé de certaines rencontre ces derniers jours.

Le voici venir vers nous, l’air jovial mais les cernes un peu tirés. Il s’est excusé d’avoir soustrait ces acolytes sauvages à nos fortuites rencontres et nous aurais volontiers invités s’il avait eu connaissance de notre passage.

Il fit également remarquer qu’il aurait été irrespectueux de laisser sur le pas de la porte une femme aussi belle que Caro.

Il sourit puis renchérit : « un cul de Reine rencontre le Renne du C……oin »

Nous sommes restés un peu perplexe face à cette affirmations. Aussi, nous remerciâmes Rudolf qui avait l’air affairé par les enfants qui souhaitaient lui offrir cacahuètes et autres bonnes choses nourrissantes.

C’est avec des idées plein la tête, la tête dans les étoiles et le coeur embaumé que nous prenons la route pour un havre que nous souhaitons plus convivial et sain que celui qui nous a coûté de si lourdes céphalées depuis notre réveil.

Et la route est encore longue pour y arriver. Mais le trajet nous en a valu la peine. Nous voici dans une tiny house des plus douces et agréables. Il se pourrait bien que l’on y reste jusqu’à la prochaine visite de Santa et toute sa clique! Nous lui réservons un bon vin chaud puis lui assurer une douce nuit….

Joyeux Noël!

La galerie du jour